mardi 30 juin 2015

On s'y serait cru !


Dimanche 28 juin, repas népalais, organisé par LWNF,
à l'Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer

A part la montagne, tous les ingrédients étaient en place pour donner un petit avant-goût du Népal:
Musique traditionnelle, exposition photos, décorations, soleil, sourire radieux de nos deux jeunes serveurs népalais et bien sûr le délicieux dal bhat, qui a fait l'unanimité chez les 122 dégustateurs!


Une fois son assiette et son verre remplis, chaque convive s'est attablé en salle ou à l'extérieur .
Une ambiance conviviale et chaleureuse s'est très vite installée.








Une petite pose bien méritée et en bonne compagnie, pour Umesh et Roshan, qui nous ont régalés.

Après l'effort,.. encore l'effort! Mais toujours avec le sourire! 

Un grand merci à tous pour votre participation et un remerciement tout  particulier à ceux et celles qui ont permis la réalisation  et la réussite de cette manifestation: 
AGRILAIT, POMONA FROID, la BOULANGERIE DENOUAL, SOCIETE BLAIN ,  
L'ABBAYE  de SAINT-JACUT,la COMMUNAUTÉ et TOUT SON PERSONNEL

lundi 29 juin 2015

Versement de 1000 euros a l'association Sailung Youth Vision Nepal

Bonjour Jean Yves,Baje et à tous en France !!!
Premièrement, je voudrais vous donner très grand merci pour tout les choses ce que vous faites pour nous népalaises. 
J'ai reçu de l'argent et j'ai donné 150 euros à Ganesh et 1000 euros pour notre association qui travaille au village et à l'école. 

J'espère que tous va bien en France et je vous souhaite belle journée.
Merci!!!

Amicalement 





Tapindra

samedi 27 juin 2015

Message de Muskan "Smile"


NAMASTE all of you hope your are going to well everybody my familly in Nepal as my all Friends as well as ,à tous les Famille de LITTLEWORLDNEPALFRANCE Grand merci tous de mon coeur ce que vous me fait cest grand moment de ma vie grand NAMASTE à bientot tous.
oujourdhui nous sommes quartier libre pour quelleque heure.
ok merci bonne journee a vous tous a bientot.


mardi 23 juin 2015

Foot - Qatar Coup d'arrêt pour les réformes




L’équipe


Foot - Qatar Coup d'arrêt pour les réformes
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Mauvaise nouvelle pour les travailleurs étrangers du Qatar. (Reuters)
Le Conseil consultatif du Qatar a rejeté la réforme engagée par le gouvernement pour garantir plus de droits aux travailleurs étrangers.La bataille pour un assouplissement des lois drastiques concernant les travailleurs étrangers au Qatar est loin d’être gagnée. L’influent Conseil consultatif du pays (la Choura) vient en effet d’appeler à rejeter la réforme du droit du travail lancée par le gouvernement sous la pression de la FIFA et des ONG de défense des droits de l’Homme, rapporte The Peninsula, l’un des principaux médias du pays dirigé par un membre de la famille royale.

Critiqué aprèsles décès d'ouvriers sur les chantiers des infrastructures de la prochaine Coupe du monde en 2022, le Qatar avait annoncé en mai une réforme du droit du travail aboutissant à l'abolition du système de parrainage pour les travailleurs étrangers, qui donne notamment la possibilité aux employeurs d'interdire à leurs ouvriers de quitter le territoire.

La Choura, dont le rôle est de valider les changements législatifs avant que l'Emir ne les signe,vient de voter contre la réforme, insistant notamment sur le fait qu’un travailleur immigré qui «créé des problèmes à son employeur et ne se plie pas à son contrat» devrait être «forcé à travailler» pour l’employeur pour le double de la durée de son contrat par compensation. Son président a par ailleurs déclaré qu’il n’y avait «aucune raison de se presser» pour faire passer la nouvelle loi.

dimanche 21 juin 2015

Au coeur du Népal dévasté, les ânes ne ravitaillent plus et la mousson menace

 AFPPar Etienne FONTAINE

Des habitants du village de Sirdibas, à 250 km au nord-ouest de Katmandou, le 14 juin 2015


L'unique accès au plus proche marché, à trois jours à dos d'âne, est coupé depuis le séisme: à Sirdibas dans l'ouest du Népal, les villageois appréhendent la mousson imminente qui va repousser de plusieurs mois le rétablissement de ce chemin vital.
"Nous n'avons plus accès au marché local donc nous ne pouvons plus acheter ni riz, ni huile de cuisson", explique Lani Gurung, une femme de 60 ans venue avec une centaine d'autres habitants décrire l'urgence de la situation à la coordinatrice de l'Onu pour la région Susan Robertson.
Dans ce village en terrasses où pratiquement toutes les maisons ont été endommagées, le casse-tête du ravitaillement va s'amplifier avec la mousson.
Le séisme géant du 25 avril, qui a tué plus de 8.700 personnes, a déclenché des glissements de terrain et coupé sur une dizaine de kilomètres le seul chemin qui mène au marché, explique l'un des 37 militaires népalais déployés à Sirdibas pour les secours.
La nourriture est habituellement transportée à dos d'âne. Les habitants ont bien essayé de passer par un ancien itinéraire, mais lui aussi est obstrué et à risques en raison des chutes de pierres.
En outre, les ânes ont payé un lourd tribut dans la catastrophe puisque 200 à 300, sur les 2.000 recensés dans les villages des environs, seraient morts, selon Hira Chhetri, habitant qui travaille pour l'organisme de protection de la nature (NTNC).
"Mais c'est un petit problème par rapport au reste", sourit-il.
L'heure est encore à l'aide d'urgence et l'approvisionnement arrive par les hélicoptères du Programme alimentaire mondial (PAM) et par l'armée népalaise: quelques kilos de riz, de "riz aplati" et du sucre chaque semaine, ainsi qu'une bâche par famille.
Ici, on cultive le maïs ou la pomme de terre mais, coup du sort supplémentaire, les insectes ont ravagé une bonne partie des cultures après le séisme et certains champs sont inaccessibles.
"Habituellement, les gens entreposent leurs récoltes chez eux mais là, ils n'ont rien à stocker", dit Ram Kumar, le chef du comité de village.
- Pas de nourriture pour l'internat -
Faute de ravitaillement, la réouverture de l'école est également compromise.
Sur les 500 enfants de l'école, 120 sont internes car ils habitent dans des villages situés à deux jours de marche. Les murs en pierres de plusieurs classes et dortoirs se sont effondrés.
En revanche, les panneaux solaires installés il y a deux ans près de l'école sont intacts et permettent l'approvisionnement en électricité.
Une enseignante de népalais, en élégante jupe longue jaune et châle violet, explique qu'elle va tenter de reprendre ses cours sous des abris temporaires dans les jours qui viennent.
"Mais pour les enfants qui viennent de loin et qu'il faut nourrir, cela ne va pas être possible", dit-elle.
Avec l'imminence des pluies torrentielles de mousson, l'autre urgence va à la construction d'abris solides. Les hélicoptères débarquent par rotation les plaques de tôle ondulée qui serviront à la construction d'habitats d'urgence fournis par la Croix-Rouge.
En particulier pour une femme dont la maison a été détruite par le séisme et qui a accouché en cette matinée de la mi-juin. Elles sont deux à avoir accouché depuis le séisme et dans le village, nombre de femmes vivent seules parce que leur mari est décédé ou parce qu'il a émigré pour le travail.
Mais la vie ne reprendra vraiment que quand le chemin aura été rétabli, avec l'espoir de voir les amateurs de trekking revenir dans ce village situé sur le réputé tour du Manaslu.

jeudi 18 juin 2015

Centre Associatif et Culturel de la Presqu'ile


Alliance Française - Katmandou



Text in French and English:
Un soutien aux victimes du seisme au Nepal.
Le séisme meurtrier du 25 avril à Katmandou a coûté la vie à des milliers de personnes.Toute la ville a été gravement touchée si bien qu’il n’y avait ni eau ni électricité. Les bâtiments de la ville se sont écroulés lors de la catastrophe et tout le monde était obligé de loger à l’extérieur. La situation a empiré à cause des fortes pluies et des répliques qui ont continué de secouer la ville de Katmandou. Entre-temps, Ophélie BELIN, la directrice de l’Alliance Française de Katmandou a pris contact avec Jean-Philippe BOTTIN, le Délégué général de la Fondation Alliance Française et le directeur administratif de l’Alliance Française de Delhi et a exprimé le besoin de tentes de survie pour venir au secours des victimes du séisme. A ce moment-là, l’auditorium de l’Alliance Française Katmandou logeait 100 personnes qui s’y étaient réfugiées. Par la suite, Jean-Philippe s’est chargé d’acheter des tentes Decathlon. Il est parvenu à se procurer tous les stocks de ces magasins à travers l’Inde. En conséquence, 300 tentes ayant la capacité de loger au total 950 personnes ont été achetées. C’était un achat de l’ordre de 1,5 millions de roupies (21.925 euros) auquel les Alliances Françaises du réseau Inde ont contribué. La Délégation Générale des Alliances Françaises a également participé à hauteur de 34%.
Le prochain défi était d’acheminer ces tentes sur le lieu du drame. Mais cela ne s’annonçait pas si facile du fait que les transporteurs aériens étaient trop sollicités et qu’il nous fallait attendre notre tour. Est entré en scène Franck Barthélémy, Conseiller Consulaire qui a eu vent, par Ophélie, de notre problème. Il a fait intervenir Jean-Pierre Massé (Directeur Général Accor India) qui a demandé à Mathieu Firmin (Directeur Ibis Delhi-Jaipur) de nous mettre en rapport avec Indigo. Ces derniers nous ont mis en contact avec Grace Logistics qui ont eu la bienveillance (au nom de leur RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises) de transporter les tentes à leurs frais jusqu'à Katmandu. Elles ont pris le vol et sont bien arrivées à Katmandou le 24 mai. Malheureusement, le lendemain, le gouvernement népalais a mis en place une nouvelle loi dans la vertu de laquelle tout matériel de secours doit passer par l’armée népalaise. Pendant que l’Alliance Française de Katmandu travaillait de tout son courage pour pouvoir recevoir les tentes, celles-ci restaient dehors et sans surveillance car les autorités népalaises ne les ont pas entreposées de ce fait nous avons perdu 22% du stock total. Le 2 juin, les tentes ont été finalement obtenues par l’Alliance Française de Katmandu. Elle les a distribuées aux victimes sans abri à Dolakha, un village reculé du Népal ainsi qu’à ses employés qui avaient perdu leurs domiciles.
Support to earthquake victims of Nepal.
On 25 April, a destructive earthquake shook the city of Kathmandu killing thousands of persons and leaving so many of them injured. The entire city was gravely affected by the earthquake to the extent that there was neither water nor electricity in the city. Buildings of the city collapsed during the catastrophe and everyone had to stay outside. All this got worse with strong rains pouring down and aftershocks that continued to shake the city making survival even more difficult. Meanwhile, Ophélie BELIN, Director of Alliance Française Kathmandu contacted Jean-Philippe BOTTIN, Délégué Général de la Fondation Alliance Française and Director of Alliance Française de Delhi and expressed the need for tents for rescuing homeless victims. At that moment, nearly 100 people were taking shelter in the auditorium of Alliance Française de Kathmandu. Consequently, Jean-Philippe took charge of buying tents from Decathlon and succeeded in buying entire stock of tents from all the Decathlon stores across India. Hence, 300 tents with a lodging capacity of 950 persons were bought. It was a purchase of 1.5 million Rupees (21,925 Euros) to which many Alliances Françaises of Alliance Française Network-India contributed. The participation of Délégation Générale was 34% of the total amount of this purchase.
Next challenge was to transport these tents to their destination, Kathmandu. But, it did not turn out to be easy given the fact that all the aviation companies were in high-demand at that point of time and we had to wait for our turn. That was the moment when Franck Barthélémy (Conseiller Consulaire) extended help. He had learned about our problem from Ophélie. He made Jean-Pierre Massé (General Manager Accor Hotels) step in who asked Matthieu Firmin (Director IBIS Delhi-Jaipur) to put us in touch with Indigo. Thus, via Indigo we established contact with Grace Logistics who agreed to shoulder the responsibility of sending the tents to Kathmandu at their own cost (in the name of their CSR). The tents were transported via Indigo airlines and arrived in Kathmandu on 24 May. This wasn’t it! Unfortunately, the following day a law was imposed by Nepalese Government as per which all the relief material should first pass by the Nepalese army. While the Alliance Française de Kathmandu was trying hard to recover the received stock of tents, it was left unattended because the Nepalese authorities failed to keep them in a warehouse. As a result 22% of the stock was lost. On 2 June, the tents were finally procured by the Alliance Française and were distributed to homeless victims of Dolakha, a remote village of Nepal. The employees of Alliance Française de Kathmandu who lost their homes in the earthquake also benefitted from these tents.

mardi 16 juin 2015

Une fin de semaine marathon pour LWNF

Vendredi soir, l'association de Plumaudan (PACL) organisait une soirée en faveur du Népal.

En première partie  un documentaire sur le Népal a été proposé. Suite à cette projection, de jeunes Népalais, étudiant à Rennes ou à Clermont Ferrand, ont pu répondre aux questions des spectateurs.


Après une courte pose, Noé Clément, jeune auteur compositeur, est monté sur scène pour nous plonger dans un univers tressé de poésie, d'ironie douce et de mélancolie.








A quelques kilomètres de là, à St Jacut de la Mer, les enfants de l'école publique présentaient une pièce de théâtre pour récolter des fonds. 

Leur projet: Acheter des uniformes pour des 
élèves du Népal afin qu'ils puissent être admis à 
l'école .




Merci à tous ces artistes!







Le lendemain,  LWNF était présente dans la galerie  marchande du magasin Super U de Plancoët. 

Les membres de LWNF  et nos jeunes Népalais Rupa, Sabina, Suman, Roshan et Umesh, boîtes à la main, ont accosté les clients pour leur demander de soutenir leurs actions en faveur du Népal en versant quelques euros. La somme d' argent récoltée permettra  de venir en aide aux sinistrés de quatre villages montagnards du Népal.













Et dimanche,c' était le Trail des Ebihens organisé à St Jacut de la Mer. Depuis plusieurs années, les organisateurs de cette course offrent un chèque à LWNF pour l'aider à réaliser ses projets.
Certains des membres de LWNF ont pris le départ de cette course de 21 kilomètres (une course qui se déroule sur le sable, la grève, les petits chemins, dans la mer, sur des rochers,... Bref, une course unique à recommander aux amateurs de Trail en France.)


Roshan et Annick préparent le stand de présentation de LWNF.
950 coureurs au départ!

Plus c'est dur, plus j'aime!


                                                                          On patauge et on  garde le sourire.




Une écharpe népalaise remise par Roshan pour récompenser les coureurs.

Il est vraiment phénoménal ! Bravo Yves pour cette belle performance!

Pendant le week-end, LWNF était aussi représentée lors des journées "Portes ouvertes aux jardins" à Lancieux.

Merci à  vous tous pour vos idées, votre aide, votre  temps...

mardi 9 juin 2015

Une soirée de solidarité avec le Népal vendredi 12 juin


Des Plumaudannais ont eu l'occasion de se rendre, à plusieurs reprises, au Népal. Ils ont noué des contacts et participent au financement de la scolarisation d'élèves. Ils sont particulièrement sensibles à la catastrophe qui a eu lieu dans ce pays et ont décidé de se mobiliser, pour apporter une aide financière. Une soirée de solidarité avec le Népal aura lieu le 12 juin, à l'espace Cassiopée.
« Les jeunes dont on finance les études étaient dans la vallée au moment de la catastrophe. Ils ont dû attendre pour monter au village et ont recensé les besoins. On attendait de connaître ces besoins pour réagir, indique Claude Feillatre, président de Little world Népal France. Ils ont besoin de tôles pour refaire les toitures et mettre la nourriture au sec et surtout rééquiper les écoles en matériels scolaires. »
Vendredi 12 juin, la soirée débutera par un documentaire d'une vingtaine de minutes sur le Népal, avant et après la catastrophe. Deux Népalais, étudiants en France, répondront aux questions du public. Ensuite aura lieu un concert de Noé Clément, connu sous le nom de Maloh.
« Noé Clément est originaire de la région dinannaise. Il est auteur, compositeur, interprète. On espère que le public répondra présent pour ce concert de solidarité avec le Népal »,précise Jacques Chesnel, président de Plumaudan association culture loisirs. L'ensemble des bénéfices de la soirée sera entièrement reversé à l'association Little world Népal France et servira aux besoins recensés.
Vendredi 12 juin, à 20 h, documentaire sur le Népal et concert. Tarif : 9 €. Le nombre de places est limité, il est donc préférable de réserver au tél. 06 65 40 22 29.

Népal: les partis scellent un accord décisif en vue d'une Constitution


lundi 8 juin 2015

2eme distribution au Village de Muskan par LWNF


2 h · 
second term relief distribution Yarsa V.D.C word No 9, Ghormu, Rasuwa. Relief sent Little World Nepal and Little World Nepal France. Relief distribution 2072/02/13. Thank you very much Little World Nepal and Little World Nepal France foundation team.
 — avec Lama Smile et 13 autres personnes.

samedi 6 juin 2015

RDV le 28 Juin

La course au « Viagra de l’Himalaya » a commencé au Népal

Dans les villages d’altitude, jeunes et vieux font la cueillette (risquée) du yarsagumba. Cet hybride entre la plante et l’insecte aurait de nombreuses vertus médicinales et s’y vend à prix d’or.

Après le tremblement de terre du 25 avril, on compte des centaines de disparusdans les villages d’altitude du Népal. Même si certaines personnes ont été secourues et d’autres sont rentrées chez elles après une expédition dangereuse depuis la zone de Lamabagar dans le district de Dolakha, les villages et les écoles des districts de Mugu et Dolpa dans la région népalaise de Karnali ont l’air déserts.
Et ce n’est pas à cause du séisme et des répliques qui ont suivi, mais à cause de la forte demande pour le « Viagra de l’Himalaya » très à la mode – leyarsagumba.

La bonne vue des jeunes enfants

Etant donné qu’un simple morceau de ce trésor naturel peut atteindre des centaines de roupies – un gramme de yarsagumba vaut presque trois fois le prix d’un gramme d’or –, jeunes et vieux sont tous partis à la recherche de l’aphrodisiaque. Sur Twitter :
« Une caravane yarsagumba (souvent dénommé Viagra de l’Himalaya) au nord de Maikot. Le trek de la guérilla, Rukum, Nepal. »

Les écoles resteront fermées pendant encore une vingtaine de jours – ce qui n’est pas nouveau pour la région. Pendant un mois, tout le monde va récolter l’« or » des vastes étendues. Les enfants ont une meilleure vue que les adultes et trouvent plus facilement le yarsagumba, une chenille dont le corps est recouvert d’un champignon qu’il n’est pas facile de repérer dans l’herbe des prairies.
Bien que le comité de développement n’autorise pas le travail des enfants de moins de 14 ans, certains qui n’ont pas plus de 7 ans risquent leur vie pour trouver les chenilles convoitées.

Qu’est-ce que le yarsagumba ?

Le yarsagumba est unique, à la fois plante et insecte, et doué de propriétés médicinales dont celle de favoriser la libido. Le mot tibétain se traduit par plante d’été insecte d’hiver.
On le trouve dans les prairies au-dessus de 3 500 m :
« Il se forme quand les spores d’un champignon parasite (Ophiocordyceps sinensis) infectent, tuent et momifient une larve qui se trouve dans le sol. Le champignon traverse alors la tête de la chenille et sort du sol. »
Cet hybride fongique est réputé soigner l’asthme, le cancer et l’impuissance. Ses propriétés énergisantes et stimulantes et ses effets aphrodisiaques lui valent ainsi le nom de « Viagra de l’Himalaya ».

Des bagarres et même des morts

Sur Twitter, encore :
« Voilà le #yarsagumba que l’on cherche et que l’on trouve à 4500 m. »

L’appât de la récolte mène les gens de plus en plus haut – souvent jusqu’à 4 500 m. Les cueilleurs oublient tout, en particulier leur propre sécurité, pour atteindre la vache à lait de la région.
La compétition entre les villageois pour toujours plus de yarsagumba se solde par des conflits, des bagarres et même des morts. Sur Twitter, toujours :
« La culture en plein essor au Népal : “le Viagra de l’Himalaya”. »
« 80 000 dollars le kilo »
Malgré les températures glaciales, les risques d’avalanches, le mal des montagnes et le vertige qui peuvent compromettre une mission, la plupart des habitants de ces districts économiquement faibles donnent la priorité aux profits à court terme. Ci-dessous :
« Tentes de cueilleurs de yarsagumba. Les prix peuvent atteindre 80 000 dollars le kilo [environ 70 000 euros, ndlr]. »

Le principal marché pour l’exportation du yarsagumba est la Chine, où il atteint100 dollars le gramme (environ 88 euros). On estime le marché global du yarsagumba entre 5 millions et 11 millions de dollars.
Ce marché est le moteur économique de cette région montagneuse. De plus, bien qu’il soit prouvé que le séisme important du Népal a eu un impact sur l’approvisionnement, les cueilleurs des districts touchés par le séisme mesurent les risques de répliques comparés à ce que leur rapporte un voyage, et les individuels et les familles ne souffrent pas encore de pénurie..

Prolifération depuis les montagnes sacrées

L’avidité et l’avarice ont conduit à une récolte intensive de l’espèce. On déplore un manque de réglementation appropriée et de gestion durable et les expertscraignent que les réserves ne s’appauvrissent.
L’afflux humain massif pendant la saison des récoltes est mauvais pour la fragilité de l’écosystème. Les déchets et les ordures que les cueilleurs laissent derrière eux polluent et détruisent l’environnement nécessaire à la formation du yarsagumba.
Cependant, selon certains rituels locaux et certaines croyances bouddhistes, la récolte du yarsagumba est interdite sur certains flancs de montagnesconsidérés comme sacrés, ce qui a permis au champignon parasite de se développer depuis ces secteurs.
En plus de ces dissuasions culturelles, il faut mettre en place une stricte politique d’investissement dans la durabilité de la récolte et du commerce du yarsagumba pour que les communautés tirent profit de la nature d’une manière responsable.