lundi 31 décembre 2018

Bonne année 2019

NAMASTE, NAMASTE

Au nom de toute l’équipe de LWNF, je viens vous souhaiter une très  bonne année 2019.
La newsletter est en court de finalisation. Vous allez la recevoir d'ici quelques jours.
Passez un bon réveillon

A bientôt

Claude

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lundi 24 décembre 2018

Message de Tapindra

Tapindra est de retour au Népal
il remercie toutes les personnes qui l'on reçu en France, il vient de nous faire parvenir un petit message pour vous tous

Namaste 🙏
Je vous écris ce message pour vous souhaiter beaucoup de bons moments chaleureux et pleine de bonheurs à vous, à votre famille, à vos proches et à vos amis. Nous vous souhaitons un Joyeux Noël et bon fin d’année de 2018 et surtout une bonne santé ce qui est l’essentiel pour accueillir tous les projets que vous voulez réaliser.

Amitié
Tapindra
Au Coeur Du Nepal


Joyeux Noel

Toute l'équipe de Little World Népal France vous souhaite un Bon et Joyeux Noel.
    

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samedi 22 décembre 2018

Joyeux Noel

Tapindra, Bashudev, Kanchan et Pushpa  vous souhaitent un bon Noel
Tapindra retourne au Nepal demain dimanche 23 décembre,




mardi 18 décembre 2018

Départ de Tapindra de Bretagne

Tapindra tient à remercier tout le monde pour son séjour en Bretagne
voici son message



Tapindra a écrit : « Le dimanche est devenu un grand jour pour le Népal et pour moi personnellement. J’ai appris comme l’un des meilleurs moments de mon séjour en France d’être venu pour le repas français à saint Jacut de la mer. Ça m’a permit de partager un bon moment avec tous mes amis bretons. C’était un moment mutuel, c’était un moment formidable, c’était un moment sympa, c’était un moment familial et en faite c’était un moment de belle rencontre. Pour quoi je dis toujours la vie est belle aux mes amis népalaises ou françaises parce que vous êtes la...! Je remercie aux mes amis #Jérôme et #Yvan pour d’avoir accès cette belle occasion et je remercie tous mes amis bretons, #LittleWorldNépalFrance, #SaintJacutdelaMer, #Abbaye et #Baje. Namaste à vous tous et au revoir 🙏🙏🙏 »

lundi 17 décembre 2018

Kanchan,, Bashudev, Tapindra, Pushpa


Samedi et Dimanche 15 et 16 Décembre, LITTLE WORLD NEPAL FRANCE, réunissait ses amis et donateurs, au Centre Associatif et Culturel de la Presqu'île de St Jacut de la Mer. L'occasion d'un échange chaleureux avec les participants aux derniers séjours au Népal, encore sous le charme des images et des émotions toujours aussi fortes ressenties lors de ces voyages. Photos et film projetés ont permis de retracer la vie quotidienne et les actions de LWNF aux villages de Ghormu et Garimundi. Un étal d'artisanat népalais, très visité et apprécié, permet à LWNF, avec ce marché de Noël, d'envisager de nouveaux projets et de pérenniser nos aides engagées sur le long terme.


Le week end s'est terminé à l'Abbaye ou trois étudiants népalais et Tapindra*, en visite en France, nous offraient une conférence sur l'accès aux soins au Népal. Les pratiques ancestrales dispensées par les chamanes dans les villages côtoient maintenant la médecine moderne. De nombreuses questions ont été posées et débattues, puis commentées largement avec les étudiants autour d'un pot amical et joyeux.



de gauche à droite, Kanchan,, Bashudev, Tapindra, Pushpa


*Tapindra, suivi par LWNF depuis plusieurs années pour ces problèmes de santé, est un membre influent de l’association  Sailung Youth Vision Nepal, avec laquelle LWNF partage des actions dont celle de rechercher des financements pour l'achat de deux ambulances.

mercredi 12 décembre 2018

Merci a vous tous pour visiter régulièrement notre blog

               
                                            Le blog vient de dépasser les  205094 vues



dimanche 9 décembre 2018

Cela fait 2 jours que notre ami Tapindra a foulé le sol Français, il n'est pas encore en Bretagne  mais en Normandie.  
Tapindra n'est pas encore la célébrité du Mont Saint Michel !!! Il sera parmi nous le week end prochain, du vendredi 14 au lundi matin à St Jacut de la Mer.
Plusieurs actions sont organisées pendant son séjour



Le Samedi et Dimanche il sera présent de 14 à 17 heure à la maison des associations (centre associatif et culturel de St Jacut, ancien presbytère)


Le Dimanche soir à la salle de L'ARBRE de L'Abbaye de St Jacut de la Mer une conférence aura lieu en présence de Tapindra, Kanchan, Pushpa et Bashudev.
Le sujet de cette conférence : LES PROBLEMES MEDICAUX AU NEPAL

Venez nombreux à partir de 18h30

samedi 8 décembre 2018

Le Nepal et sa Santé a St Jacut de la Mer

Dimanche 18h30 a l Abbaye de St Jacut de la Mer
Tapindra, Kanchan, Pushpa et Bashudev seront presents pour une conférence sur le problème des soins médicaux au Nepal.
Un verre de l’amitié sera offert en fin de conférence.
Merci à L'Abbaye de nous recevoir

 
Correction : Mr Bashudev est guide au Nepal (pas de haute montagne) actuellement en service civique en France

De retour en France


Voilà presque 3 mois que je parcours le Népal avec des groupes d'amis.Des problèmes de connections ont rendu impossible de mettre à jour notre blog. Nous allons nous rattraper pendant les semaines qui viennent.Merci de nous suivre.


Claude Feillatre
membre de LWNF

samedi 22 septembre 2018

Un petit nouveau chez LWNF झिल्के "Jhilké"

झिल्के "Jhilké" la traduction en français "BEAU GOSSE"

JHILKE   "Beau Gosse" est un Yak de 4 mois, maintenant il est dans l'équipe de Little World Nepal France, il sera present pour la journée des plantes et pour d'autres occasions.
Beau Gosse a été offert à l'association et dans quelques jours il sera en compagnie d'un cheval sur les hauteurs de St Jacut de la Mer




mercredi 19 septembre 2018

Meilleurs voeux à tous à l'occasion du jour de la constitution.

Journée importante pour le Nepal

Le Népal est une république parlementaire de type fédéral depuis l'abolition de la monarchie le . La Constitution provisoire a été adoptée en 2007 ; elle est remplacée par une constitution définitive en 2015. Selon le texte initial de 2007 voté par 560 membres de l'Assemblée constituante (seulement 4 contre), le Népal devient « Un État indépendant, indivisible, souverain, laïque et une république démocratique ». Avec la Constitution de 2015, le Népal devient une fédération de 7 sept Provinces, chacune d'entre elles ayant sa propre assemblée et son gouvernement provincial
                                      Aucun texte alternatif disponible.

mardi 18 septembre 2018

Départ pour le Népal

Début Octobre un petit groupe va prendre la direction du Nepal pour un séjour de 2 semaines.
Nous allons allé a la rencontre des villageois de Ghormu et bien sure nous serons accompagné par Tsering (Sajjan) et Tapindra, le 16 octobre sera la cérémonie de l'ouverture de la Maison du Cœur qui a été crée par Tsering Kanchan et Tapindra, nous attendons plus d'une centaine de personnes pour cette occasion.

Si vous désirez participer a un voyage au Népal pendant la saison séche vous pouvez contacter Tapindra sur sa boite mail stha_tapindra@yahoocom ou feillatreclaude@yahoo.fr (je ferai suivre les mails)




Népal : une fille de trois ans intronisée nouvelle "déessevivante"


Publié le 28/09/2017 à 17h40 par SudOuest.fr avec AFP .


Des prêtres hindous ont intronisé jeudi une fillette népalaise de trois ans nouvelle "déesse vivante" de Katmandou et l’ont emmenée dans un palais où elle devra rester jusqu’à sa puberté. 

C’est une tradition multiséculaire. Ce jeudi, Trishna Shakya, trois ans, a été intronisée "déesse vivante" par des prêtres hindous népalais. Vêtue d’une robe rouge, la nouvelle "Kumari" – considérée comme l’incarnation de la déesse hindoue Taleju – a été emmenée de la maison de sa famille jusqu’au Durbar Square, place historique de Katmandou.
Dans les bras de son père, elle a été portée à la résidence où elle restera cloîtrée jusqu’à ses premières règles . Elle ne pourra en sortir que quelques fois par an à l’occasion de fêtes religieuses – et toujours portée, car ses pieds ne doivent pas fouler le sol impur.
"Mes sentiments sont partagés. Ma fille est devenue la nouvelle Kumari et c’est une bonne chose. Mais il y a aussi de la tristesse à savoir qu’elle va être séparée de nous", a déclaré son père Bijaya Ratna Shakya.

Une enfance cloîtrée
Cette tradition multiséculaire, qui mélange éléments hindous et bouddhistes, était étroitement liée à la royauté qui a longtemps régné sur le Népal. Malgré l’ abolition de la monarchie en 2008, le culte des Kumaris (mot provenant du sanskrit pour " princesse") a continué. Les défenseurs des droits des enfants sont très critiques vis-à-vis de cette coutume, qui priveselon eux les " déesses vivantes" d’enfance en les forçant à vivre coupées de la société.
En 2008, la Cour suprême du Népal a décrété que ces filles devaient recevoir une éducation , qui leur est désormais prodiguée à l’intérieur du palais. Les anciennes Kumaris ont témoigné des difficultés de réadaptation à la société après leur règne.
Les Kumaris, filles pré-pubères de la communauté Newar, doivent répondre à de stricts critères, notamment physiques, comme un corps sans imperfection, une " poitrine de lion" et des " cuisses de daim". Même si une fille remplit toutes les exigences physiques, elle doit également prouver sa bravoure en évitant de pleurer devant le sacrifice d’un buffle.



Prendre des risques pour???

Il faut regarder cette video, comment est il encore possible de travailler dans des conditions comme celle ci


https://www.facebook.com/vietfunnyvideo/videos/1371488622995266




lundi 10 septembre 2018

LE PROJET DE TAPINDRA



ACHAT DE DEUX AMBULANCES POUR DEUX VILLAGES DE MONTAGNE

Tapindra Shrestha, ce jeune homme de 28 ans travaille dans le secteur du tourisme. (agence francophone de treck, « Au cœur du Népal »)

Il est bénévole dans l'association « Sailung Youth Vision Nepal » oeuvrant au développement de sa région.

Il est le correspondant priviligié de l'association Little World Népal France depuis six années.

Atteint d'une grave maladie cardiaque depuis son enfance, sa bonne humeur constante et son dynamisme, force notre admiration, nous aimerions l'aider dans sa démarche.

Son OBJECTIF, offrir une ambulance pour chacun de ces deux villages :

le village de MAGADEURALI (district de Dolakha) se trouve à 6 heures de route de l'hôpital et environ 4 heures du premier dispensaire.

le village de GHORMU (district de Rasuwa) est à 8 heures d'un hôpital de la capitale. En mars 2018 un père de 5 enfants est décédé d'une appendicite faute de soins !

Tapindra s'investit dans ce projet : recherche du financement, démarches administratives (longues et fastidieuses) à fin d'être exonéré des taxes d'importation des véhicules venant de l'Inde.

Chaque euros récoltés sera entièrement versé à cette cause, grâce à vous, nous pouvons l'aider à réaliser son rêve.

Contact :
Tapindra maîtrise la langue française :
Facebook :


vendredi 7 septembre 2018

Qatar encore une catastrophe sur les chantiers de la coupe du monde

Au moins 150 ouvriers sont morts avec et une centaine de blessés parmi eux 50% sont Népalais.
Chaque année, le Népal perd des milliers de ses jeunes qui partent à l’étranger avec un rêve en or, gagner de l argent pour la famille, mais combien reviennent dans un cercueil????.
C'est vraiment une condition honteuse du gouvernement Népalais et internationale de laisser partir ces ouvriers travailler pour la future coupe du monde de football en 2022.
Une estimation est faite que plus de 9000, oui 9000 népalais vont perdre la vie sur ces chantiers du Qatar

copier l'adresse ci dessous puis la mettre sur google ou autre site de recherche

https://www.facebook.com/1395180053938389/videos/546778265750475/


Tourisme : le Népal vise 2,5 millions de visiteurs d’ici cinq ans




Publié le 4 août 2018 à 15h30 par Romuald Ngueyap
dans 
Actualité - 0 commentaire
Le gouvernement du Népal veut atteindre le seuil de 2,5 millions de touristes internationaux d’ici cinq ans contre un peu moins d’un million de visiteurs en 2017, a déclaré le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Aviation civile.
Dans un plan d’action quinquennal (2018-2023) présenté par le ministère, le gouvernement a prévu de multiplier par 2,6 les arrivées par rapport à 2017 avec l’objectif ambitieux d’accroître la contribution du secteur du tourisme à 10% du PIB d’ici là. Le petit pays de 28 millions d’habitants, logé dans les montagnes de l’Himalaya, a reçu 940 218 visiteurs en 2017 et devrait atteindre 1,2 million en 2018. D’après les prévisions, le pays a pour objectif d’attirer déjà 2 millions de touristes en 2020.
Afin d’atteindre cet objectif, le plan d’action proposé se concentre sur le développement des destinations touristiques majeures et l’achèvement des aéroports internationaux en construction. Les travaux de rénovation de l’aéroport international de Tribhuvan (TIA) à Katmandou sont en cours. Ils visent à doubler la capacité existante du seul aéroport international du pays. Deux nouveaux aéroports internationaux sont en construction à Pokhara, une ville touristique clé dans l’ouest du Népal et à Bhairahawa, région de Lumbini , lieu de naissance de Bouddha.
Le gouvernement népalais prévoit aussi de renforcer la flotte de la compagnie nationale Nepal Airlines. La feuille de route vise à doter la compagnie d’au moins 10 avions long et moyen-courriers. Nepal Airlines exploite actuellement une flotte de cinq avions, dont deux Airbus A320, deux A330-200 et un Boeing B757-200.
Le pays s’est également lancé dans la reconstruction des sites patrimoniaux endommagés par le séisme de 2015. De même que le renforcement des infrastructures dans au moins une centaine de sites touristiques du pays.

lundi 3 septembre 2018

vendredi 31 août 2018

Association Little World Nepal France



Pour nous contacter

Association Little World Nepal France
10 route de Bourgneufs
22750 St Jacut de la Mer
Téléphone: 06 67 30 99 17
Mail: littleworldnepalfrance@yahoo.fr
http://littleworldnepalfrance.blogspot.fr




La mousson se termine au Népal

Trés forte mousson cette année au Nepal, glissement de terrain, routes endommagées, décès d'un jeune de 12 ans (neveu d'un jeune que nous connaissons à Katmandou)

Les Népalais gardent le sourire et la bonne humeur


dimanche 19 août 2018

Ou se trouve Ghormu????

Réponse, regardez sur ce site et une carte du Nepal va vous indiquer ou se trouve le village de Ghormu, la maison du cœur se trouve à cote de la route qui forme une épingle à cheveux


https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1J1BbBwr813Bf2NpV2VtuqrjuBHE&ll=28.013810848484578%2C85.25247129422996&z=17

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vendredi 17 août 2018

Apprendre a nager

Une petite video pour montrer qu'il faut toujours savoir profiter des moments de la vie


https://www.facebook.com/officialroutineofnepalbanda/videos/2309065819126198/



dimanche 12 août 2018

1 et 2 et 3 Népalais à St Jacut chez Bajé

Ici on parle népalais, on mange népalais et nous somme à St Jacut.
Merci Kanchan, Pushpa et Muskan de venir partager de bons moments avec nous.



En compagnie de Simone

Durant toute l'année depuis plusieurs années,Simone tricote des pull-overs pour le Népal, aujourd'hui nous avons fait un rapide calcule , le nombre de mailles réalisées devrait boucler le tour de notre terre, une façon pour Simone de voyager.


Simone en compagnie de Kanchan et Pushpa a St Jacut de la Mer




mercredi 8 août 2018

Triste nouvelle

Samarpan un jeune népalais qui travaille actuellement en Malaisie vient de perdre son neveu dans un glissement de terrain au Nepal du a la forte mousson qui c'est installée depuis plusieurs semaines au dessus de ce pays

Saraj Marga agé seulement de 11 ans

Les groupe de jogging de Plumaudant connaissent bien Samarpan car il etait le cuisinier à l'hotel Rosebud de Katmandou

L’image contient peut-être : 2 personnes, plein air et gros plan

lundi 6 août 2018

Un voyage au Népal à la Toussaints 2018

Le Népal, destination de rêve, cela peut devenir réalité, venez avec nous découvrir les villages de Ghormu, Garimudi, parcourir des sentiers faciles ou difficiles si vous le souhaité, avoir un vrai partage avec sa population, 
cliquez sur le site si dessous et vous avez une idée de votre prochain voyage
A bientot avec nous (Tapindra, Tsering, Kanchan et Bajé)


https://youtu.be/aaWAzygo7z4

lundi 30 juillet 2018

Au Qatar, le sort préoccupant des ouvriers du Mondial 2022

Sur les chantiers de la prochaine Coupe du monde, la main-d’œuvre étrangère a bénéficié de quelques avancées de ses conditions de vie. Mais le flou reste complet sur le nombre de morts.
LE MONDE |  • Mis à jour le  |
JOURNAL LE MONDE
Par 

De gigantesques arènes de béton et d’acier ont commencé à sortir du désert qatari. Tout autour de Doha, la capitale, là où il n’y avait que du sable, des cailloux et des buissons desséchés, les futurs stades de la Coupe du monde de football 2022, qui se jouera dans cet émirat de la péninsule Arabique, sont en train de prendre forme.

L’un des plus avancés, qui devrait être terminé à la fin de l’année, est celui d’Al-Wakrah, situé en lisière de la ville du même nom, au sud de Doha. Tout le squelette est en place, jusqu’à la charpente de 378 tonnes, sur laquelle un toit ondulé, en forme de voile de boutre, les embarcations traditionnelles du Golfe, est en cours d’installation.
D’ordinaire, la construction de ces enceintes n’intéresse les médias que dans les mois précédant la compétition, les observateurs se demandant rituellement si elles seront « prêtes à temps ». Mais, dans le cas du Qatar, ces grands travaux ont généré une attention immédiate, pour deux raisons spécifiques au Golfe.
Demande d’abolition de la « kafala »
D’une part l’extrême chaleur qui y sévit l’été, avec des températures pouvant dépasser les 50 degrés, soupçonnées d’être la cause de nombreuses morts sur les chantiers ; et, d’autre part, le système de la kafala (« tutelle »), qui, dans cette région, enchaîne les travailleurs étrangers à leur employeur, les soumettant au bon vouloir de ce dernier pour changer d’emploi ou sortir du pays.
Choquées à l’idée que les centaines de milliers d’immigrés asiatiques attendues sur les chantiers de la Coupe du monde se retrouvent à trimer dans des conditions proches de « l’esclavage », des organisations de défense des droits humains ont tiré la sonnette d’alarme, en réclamant l’abolition de la kafala.
En 2013, dans une enquête retentissante parue dans le Guardian, la Confédération syndicale internationale (CSI) avait même affirmé que 4 000 ouvriers risquaient de périr au Qatar d’ici au match d’ouverture, en 2022. Une extrapolation, contestée par les responsables locaux, obtenue à partir des statistiques officielles de l’année 2012, qui faisaient état de 520 morts, dont 385 inexpliquées, dans les communautés du Népal, d’Inde et du Bangladesh. Celles-ci forment les trois quarts de la main-d’œuvre immigrée du Qatar, estimée à 2 millions de personnes.
Sous les gradins en construction du stade d’Al-Wakrah, dont la moitié sera démontée à la fin de la compétition et léguée à des pays en voie de développement, ces chiffres macabres laissent perplexe. Les contremaîtres qui encadrent la visite assurent n’avoir aucun mort à déplorer depuis le lancement des travaux.

Préfabriqués climatisés

Ils se félicitent de mesures de sécurité « draconiennes », notamment un index calculant l’impact de la chaleur et de l’humidité, qui définit des seuils au-delà desquels le travail en extérieur est réduit, voire interdit. Une affichette, punaisée dans les préfabriqués climatisés où officient les cols blancs du chantier, vante les milliers d’heures de travail écoulés « sans le moindre accident du travail ».
Dans les immenses dortoirs à ouvriers, érigés à l’extérieur de Doha, Le Mondea retrouvé cinq jeunes Népalais passés par le site d’Al-Wakrah, qui ont pu s’exprimer librement, hors du contrôle de leur hiérarchie. Aucun d’entre eux n’a été témoin d’un accident mortel, et un seul dit avoir entendu parler d’un tel cas, au début des travaux.
« ON BOSSE PARFOIS TRÈS HAUT, LA MOINDRE PIÈCE QUI TOMBE PEUT CAUSERD’ÉNORMES DÉGÂTS »
« Il faut beaucoup se concentrer, le travail est très dangereux, confie Sushant, un manœuvre de 21 ans, qui travaille depuis un an et demi sur le chantier du stade. On bosse parfois très haut, la moindre pièce qui tombe peut causer d’énormes dégâts. Il y a eu deux blessés légers récemment, mais pas de morts. »
Tek, un conducteur de camion de 31 ans, qui a été embauché pendant sept mois à Al-Wakrah, juge, pour sa part, « la sécurité très stricte »« En général, les conditions de travail sur les stades sont meilleures que sur les autres sites, dit-il. Des inspecteurs du gouvernement sont venus nous voir à plusieurs reprises. Ils nous ont dit qu’en cas de retard de paiement nous devions déposer une plainte, et que notre employeur serait sanctionné. »

Salaire minimum de 176 euros

Conscient d’être dans le collimateur d’ONG et de médias, le comité organisateur du Mondial, qui supervise la construction des huit nouveaux stades de 2022, soumet les entreprises qui ont remporté les marchés à un cahier des charges plus contraignant que la moyenne. Ces sociétés, des géants du BTP, confrontées à un enjeu de réputation crucial, ont aussi intérêt à veiller au respect des normes de sécurité et de bien-être des ouvriers.
Les cinq Népalais avec lesquels Le Monde s’est entretenu ont gardé la propriété de leur passeport, alors qu’il est fréquent que ce document soit confisqué par les patrons, pour s’assurer que leurs employés ne prendront pas la fuite. Aucun d’entre eux n’a non plus subi de retard dans le versement de son salaire. Un casse-tête auquel les petites mains du Qatar sont souvent confrontées, et que le gouvernement a entrepris de résoudre en obligeant les entreprises à virerl’argent sur des comptes en banque.
L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL (OIT) A CLOS LA PROCÉDURE POUR « TRAVAIL FORCÉ », INSTRUITE DEPUIS 2014 CONTRE LE QATAR
Tous résident, ou résidaient à l’époque de leur contrat à Al-Wakrah, dans les nouveaux quartiers résidentiels pour travailleurs. Des quasi-villes, semblables à d’immenses cités HLM, avec mosquée, terrain de football, cantine, galerie commerciale et des chambres de 25 mètres carrés pour cinq ou six personnes, à l’ameublement sommaire, mais propres et climatisées. Le haut du panier en matière de logement pour immigrés au Qatar.
Ces petits progrès, dont bénéficient surtout les ouvriers des stades et qui attestent des efforts entrepris par les autorités locales, ont convaincu l’Organisation internationale du travail (OIT) de clore la procédure pour « travail forcé », instruite depuis 2014 contre le Qatar. En échange, cette agence spécialisée des Nations unies a ouvert un bureau à Doha, dont la mission est d’accompagner le Qatar vers l’abolition de la kafala.
« Ce sera fait d’ici un an, assure Houtan Homayounpour, le représentant de l’OIT dans l’émirat. Le gouvernement est déterminé à faire respecter les droits des travailleurs. Le pays a déjà fait des progrès significatifs par rapport à il y a quatre ans. » Au rang des avancées, il cite la mise en place d’une commission de résolution des litiges du travail, censée opérer beaucoup plus vite que l’instance préexistante. Et la création d’un salaire minimum, fixé pour l’instant à 750 riyals qataris (176 euros), un montant misérable même s’il inclut logement, nourriture et transport.

Des experts restent perplexes

A l’origine de la plainte pour « travail forcé » de 2014, les syndicalistes de la CSI sont eux aussi persuadés qu’un tournant est en cours. Leur secrétaire générale, Sharan Burrow, la cassandre des « 4 000 morts », estime désormais qu’une « nouvelle ère s’ouvre pour les droits des travailleurs au Qatar ».
« IL NE RESTE PLUS QUE QUATRE ANS AVANT LA COUPE DU MONDE, ET NOUS ATTENDONS TOUJOURS LES RÉFORMES STRUCTURELLES PROUVANT QUE LE QATAR AVANCE DANS LA BONNE DIRECTION »
Ce revirement laisse de nombreux défenseurs des droits de l’homme sceptiques, à l’image de Nicholas McGeehan, un ancien de Human Rights Watch (HRW), spécialiste des questions de migration dans le Golfe. « Il est naturel que l’OIT mette l’accent sur les aspects positifs de son partenariat avec le Qatar, dit-il. Mais cela fait des années que l’on nous promet une abolition de la kafala. Il ne reste plus que quatre ans avant la Coupe du monde, et nous attendons toujours les réformes structurelles prouvant que le Qatar avance dans la bonne direction. »
Sur la question critique des morts au travail, sujet que la CSI a mis en sourdine, le flou reste complet. Le gouvernement n’a pas publié de statistiques depuis 2012. En 2016, pressées par HRW, les autorités avaient reconnu trente-cinq morts. Le comité d’organisation de la Coupe du monde en avait pour sa part déclaré dix entre octobre 2015 et juillet 2017 parmi les ouvriers des stades, dont huit considérés comme « extérieurs au travail ».
Pourtant, en 2016, en réponse à la démarche d’une ONG de New Delhi, la représentation indienne au Qatar avait révélé que 241 de ses ressortissants y étaient morts en 2013, et 279 en 2014 et en 2015. Des morts rarement naturelles, compte tenu du fait que cette population est généralement très jeune.

Disparitions « inexpliquées »

Le décalage avec les chiffres fournis à HRW s’explique par le fait que la majorité de ces disparitions sont qualifiées d’« inexpliquées », ou bien imputées à une « défaillance cardiaque ». Des formules lapidaires, qui autorisent le gouvernement à ne pas les comptabiliser comme accidents du travail. Or, certains spécialistes estiment que la véritable fournaise qu’est l’émirat en été peut provoquer un choc hyperthermique entraînant un arrêt cardiaque.
Si les ouvriers des stades sont mieux protégés que la moyenne, ils ne constituent qu’une fraction de la main-d’œuvre contribuant aux préparatifs de 2022. Et, selon un ex-journaliste népalais, présent au Qatar depuis dix ans, « des compagnies continuent de violer la législation, qui prohibe le travail en extérieur pendant les heures les plus chaudes de l’été »« Il est scandaleux que nous ne sachions toujours pas combien d’ouvriers sont morts depuis 2012 et de quoi, s’exclame Nicholas McGeehan. La FIFA doit exiger du gouvernement qatari qu’il fasse la lumière sur cette question. »
Ram, un chauffeur de taxi népalais, ne dirait pas mieux. Depuis 2011, quatre personnes de son village, « qui compte une centaine de maisonnettes », sont morts sur la presqu’île. Son frère et son oncle, renversés par des chauffards, sur la route où ils travaillaient. Et deux voisins, l’un par suicide, selon la version officielle, et l’autre dans son sommeil, comme c’est souvent le cas lors d’un choc hyperthermique. « J’ai trop de peine dans mon cœur, dit Ram. Nous, les Népalais, ne valons pas grand-chose au Qatar. »