les vols internationaux sont toujours programmés.
De nombreuses personnes ont quitté la capitale pour rejoindre les montagne pendant cette période de 2 semaines
les vols internationaux sont toujours programmés.
De nombreuses personnes ont quitté la capitale pour rejoindre les montagne pendant cette période de 2 semaines
Au camp de base de l’Everest, les alpinistes sont de plus en plus nombreux, battant des records. On y dénombre pas loin d’un millier d’habitants en ce printemps 2021. Dans le même temps, le covid fait peser une lourde incertitude sur la suite de la saison.
Difficile de connaitre exactement le nombre de personnes malades du covid-19 dans la vallée du Khumbu. Mais plusieurs évacuations vers Katmandou ont été suivies de tests positifs. Entre Lukla et le camp de base de l’Everest, les mesures barrières restent très limitées et les groupes se croisent sans trop se soucier de l’épidémie. Dans les lodges notamment. Au camp de base, de nombreuses équipes sont également en proximité et les masques sont rares. Quand ils sont portés, c’est surtout pour se prévenir de la toux du Khumbu, due à la sécheresse de l’air.
Les observateurs les plus pessimistes misent sur une fin de saison avant l’heure à cause d’une propagation incontrôlée du virus. Le guide Adrian Ballinger évoquait ainsi au Post : « les ingrédients parfaits pour un évènement super-contaminateur » (lien en anglais). Dans la fourmilière du camp de base où des centaines de personnes s’activent, difficile « de trouver un moyen pour garder tout le monde isolé ».
En attendant, les autorités népalaises continuent d’émettre des permis d’ascension. Le record de 2019 a été largement dépassé. Cette année là, quelques 382 autorisations avaient été éditées. D’ores et déjà, en ce printemps 2021, leur nombre atteint 394 et ce n’est pas terminé. Plus de quarante équipes différentes sont ainsi au camp de base de l’Everest. Si on ajoute à ce nombre d’alpinistes étrangers, les sherpas et toutes les équipes de support, on arrive sans problème à quelques 1.000 habitants au camp de base de l’Everest cette saison. Si la zone est sans aucun doute ventilée, dans les tentes la promiscuité est fréquente. Quant aux festivités entre équipes, elles existent toujours. Même si certains opérateurs affirment les avoir bannies.
En attendant, le Népal fait face à une deuxième vague de l’épidémie de covid-19. Aucun confinement national n’est envisagé à ce stade. Les autorités évoquent déjà de possibles actions locales, alors que la confusion règne notamment sur la qualité des tests PCR. Un des porte-paroles a expliqué qu’il n’était pas question de paralyser à nouveau l’économie « alors qu’elle se redresse doucement ». La presse locale titrait ce week-end sur la « faillite de la gestion du covid par le gouvernement ».
Illustration © D. Oberhaus – CC BY-SA 4.0
Au camp de base de l’Everest, la propagation du covid-19 est devenue préoccupante. Pourtant, les autorités restent muettes, tout comme les opérateurs d’expéditions. Comment expliquer ce silence face à une telle crise ?
Il y a quelques heures, le Polonais Pawel Michalski évoquait quelques 30 évacuations depuis le camp de base (lien en polonais). Cet alpiniste qui est actuellement membre d’une expédition sur l’Everest est aux premières loges. D’autres sources, plus discrètes, ont évoqué de 5 à 8 évacuations par jour. Officiellement pourtant, il ne s’est rien passé. Circulez, il n’y a rien à voir ! Avec presque 1.000 personnes au camp de base, dont plusieurs officiers de liaison employés par les autorités, Katmandou ne peut pas ne pas savoir. L’équipe médicale du camp de base a communiqué sur des « cas confirmés de covid avec évacuation du camp de base » il y a déjà une semaine (lien en anglais).
Selon plusieurs sources concordantes, les autorités népalaises auraient même fait comprendre aux opérateurs d’expéditions qu’ils n’ont aucun intérêt à faire la publicité de ce qui se passe au camp de base. Ces derniers ne souhaitant pas se voir entraver la saison prochaine quand ils demanderont des permis d’ascension, accepteraient donc ce marché très discutable. Au camp de base, les panneaux et les cordes ont fleuri pour délimiter les différentes équipes et encourager chacun à rester chez soi. Reste que certaines équipes, parfois composées de plusieurs dizaines d’alpinistes, posent sur des photos de famille sans masque et sans respect des distances. Ajoutons à cela la qualité relative des tests PCR effectués en arrivant au Népal et on obtient un résultat détonnant. “Personne n’est vraiment rassuré par la situation” nous confirme un alpiniste au camp de base.
Après une année blanche, le tourisme des expéditions imagine difficilement une interruption de cette nouvelle saison. D’autant qu’elle a démarré sur les chapeaux de roues, avec un nombre de permis record. D’ores et déjà plus de 400 ont été délivrés. A la clé, quelques 3.5 millions d’Euros payés par les alpinistes. Un budget colossal pour un pays parmi les plus pauvres d’Asie. Les opérateurs d’expédition sont également assis sur une somme importante. Avec plus de 400 clients cette saison et des packages vendus en moyenne 40-45.000 Euros, c’est en dizaines de millions d’Euros que se compte le chiffre d’affaire de ce printemps à l’Everest. La machine est lancée, l’arrêter en cours de route serait désastreux.
Lire aussi : Comme au Népal, les montagnes du Ladakh ne sont pas épargnées par le Covid !
Dans le même temps, les sherpas ont installé des cordes fixes jusqu’à presque 8.000 mètres, au Col Sud. Permettant l’ouverture officielle du Camp 4 ! Les rotations d’acclimatation continuent, sans parler de celles des hélicoptères. Plusieurs vols ont permis ces jours derniers d’apporter du matériel au Camp 2. Evitant ainsi la dangereuse traversée de la Cascade de Glace à de nombreux porteurs.
Deux d’entre eux ont malencontreusement chuté dans une crevasse ces jours-ci. Ils ont été rapidement tirés de là et évacués vers un hôpital de Katmandou. Des blessés qui viennent s’ajouter au chaos déjà décrit dans les villes du Népal. Car à Katmandou, personne ne nie que l’on est rentré dans une nouvelle vague de contaminations au covid. Les cas positifs dans le pays atteignent de nouveaux records et ce n’est qu’une partie de l’iceberg. Les capacités de tests et le manque de machines PCR empêchent de tester autant que nécessaire dans plusieurs régions du pays.
Illustration © Everest ER
Triste journée en ce jour du 25 Avril 2915, terrible tremblement de terre au Népal plus de 9000 décès.
Aujourd'hui le Népal se redresse, presque tous ces sites historiques détruits par ce séisme sont de reconstruits.
Soeur Marie Thérèse, toujours très présente dans les actions de Little world Népal France, vient de nous présenter sa nouvelle collection de cartes pour l'année 2021, vous pourrez les acheter dès la ré-ouverture de l'abbaye de St Jacut de la Mer, que nous espérons très proche!
SANTE-CORONAVIRUS-INDE-USA:Coronavirus: Les US vont apporter leur soutien à l'Inde
WILMINGTON, Delaware (Reuters) - Les États-Unis sont profondément préoccupés par l'augmentation massive des cas de coronavirus en Inde et prévoient de déployer rapidement un soutien supplémentaire au gouvernement indien et aux travailleurs de la santé, a déclaré samedi une porte-parole de la Maison Blanche.
"Nous sommes en conversation active à des niveaux élevés et prévoyons de déployer rapidement un soutien supplémentaire au gouvernement indien et aux travailleurs de la santé indiens qui luttent contre cette dernière vague de l'épidémie. Nous aurons plus d'informations à partager très bientôt", a indiqué la porte-parole à Reuters dans un courriel.
Washington est de plus en plus pressé de faire davantage pour aider l'Inde, la plus grande démocratie du monde et un allié stratégique dans les efforts du président Joe Biden pour contrer la Chine, alors qu'elle est aux prises avec une augmentation record des infections au coronavirus.
Le gouvernement indien a déployé des avions et des trains militaires pour acheminer à Delhi l'oxygène dont les hôpitaux ont besoin.
L'Inde a fait état de 349.691 cas supplémentaires dimanche, pour un total de 16,96 millions de cas, dont 192.311 décès, a indiqué le ministère de la santé.
Le pays de 1,3 milliard d'habitants est au bord d'une catastrophe humanitaire, a averti Ashish Jha, doyen de l'école de santé publique de l'université Brown, dans une tribune publiée samedi dans le Washington Post.
Selon lui, quelque 2.000 personnes meurent chaque jour, mais la plupart des experts estiment que le nombre réel est cinq à dix fois supérieur.
Les responsables des deux pays sont engagés à différents niveaux pour assurer "la production des vaccins contre le COVID-19 en Inde", a déclaré à Reuters un porte-parole de l'ambassade indienne à Washington.
(Andrea Shalal; version française Camille Raynaud)