Origines
Les fêtes du Nouvel An ont une origine prébouddhique remontant au premier roi tibétain Nyatri Tsenpo, dont le règne débuta en l’an -127 (av. J.-C.). L'année de son intronisation marque la première année du calendrier tibétain, c'est donc en son honneur qu'est célébré le Losar.
Calcul
Le Losar tombe souvent sur le même jour que le Nouvel An chinois (quelquefois avec un jour ou de temps en temps avec une différence d'un mois lunaire). Il est calculé, à peu de choses près, de la même manière que le Tsagaan Sar, le Nouvel An de la Mongolie, lequel repose sur le même concept que le Nouvel An chinois mais se calcule différemment1.
Le Losar coïncide avec le premier jour de la nouvelle année lunaire. La date est choisie conformément à l’astrologie tibétaine, matière étudiée dans le cadre des études de médecine tibétaine traditionnelle.
Déroulement des célébrations
Le Losar est célébré pendant 15 jours, les célébrations principales se déroulant les premiers trois jours. Le premier jour de Losar, une boisson appelée changkol est faite de chhaang (un cousin tibétain de la bière). Le deuxième jour de Losar est appelé le Losar du Roi (gyalpo losar). Le Losar est traditionnellement précédé par cinq jours de pratique de Vajrakilaya.
Extension géographique
Au Sikkim, au milieu des années 1960, le 16e Karmapa encouragea les villageois de Tingchim (en) de 2.
célébrer la nouvelle année lors du Losar, le Nouvel An tibétain, et non plus lors du Losung en décembre après les récoltes. Après son intervention, Losung est marqué par des rituels bouddhiques, tandis que la nouvelle année est célébrée lors de Losar