jeudi 22 janvier 2015

Yubraj vous souhaite une bonne Annee  2851

Yubraj:
"Wishing for every one's success and may bring peace with lhuk sonam lhosar 2851.२८५१ औ सोनाम ल्होछार को सन्ध्याकालिन क्लिक !!"


le 22 janvier 2015 au Nepal

Népal : Constitution coup de poing

Le Point - Publié le 

Ce 22 janvier est la date limite à laquelle l'Assemblée constituante doit donner à la République du Népal sa nouvelle Constitution, attendue depuis 2008.

Le Parti communiste népalais a appelé à une grève générale le 20 janvier.
Le Parti communiste népalais a appelé à une grève générale le 20 janvier. © Prakash Mathema/AFP
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Placages, bousculades, chaises qui volent, nous ne sommes pas dans l'arrière-salle d'un café lors d'un match de foot, mais au sein de l'Assemblée constituante Népalaise. Dans la mêlée, les agents de sécurité qui tentaient de s'interposer entre les députés de la majorité et ceux de l'opposition maoïste ont même été blessés !
Le jour même, une grève générale paralysait le pays. Convoquée par le parti maoïste (UCPN-M) et son chef suprême, Pushpa Kamal Dahal, elle a mobilisé une alliance d'une trentaine de partis, dont le Mouvement national des nationalités indigènes, dirigé par Padma Ratna Tuladhar. D'après Nepali Times, des écoles, des commerces et le réseau de transports en commun ont tous dû fermer leurs portes. Quelques clashs ont eu lieu, notamment à Katmandou où 70 personnes auraient été interpellées. Une dizaine de journalistes ont été agressés, leurs caméras et dictaphones confisqués, voire cassés. Plusieurs motos et voitures ont été brûlées, dont un véhicule appartenant à une mission diplomatique.
 
Le parti au pouvoir, Congrès népalais, et ses alliés UML (des léninistes, à ne pas confondre avec les maoïstes) détiennent les deux tiers des sièges nécessaires pour l'adoption d'une nouvelle Constitution. Les maoïstes, écartés du pouvoir, font pression pour qu'un accord politique soit trouvé entre tous les partis avant l'examen du texte par l'Assemblée constituante, même si cela nécessite de dépasser la date limite de fin des discussions, fixée à jeudi. Des désaccords persistent sur des questions, comme les modalités de création de nouvelles provinces, l'opposition souhaitant favoriser les communautés historiquement exclues telles que les dalits (intouchables) et la minorité des Madhesi. Les autres partis estiment qu'un tel découpage saperait l'unité nationale.

Le Népal est composé de plus d'une centaine d'ethnies

Les maoïstes ont été les premiers à populariser l'idée d'un fédéralisme basé sur un découpage ethnique des régions afin d'attirer les minorités dans la guérilla, et de s'en servir comme d'un rempart à la domination des hautes castes encore en place. Mais le réveil identitaire qui a suivi a ouvert une véritable boîte de Pandore. De nouvelles forces ont émergé. En 2012, les populations autochtones, regroupées sous l'appellation Janajati, ont lancé un mouvement national de protestations et de grèves pour obliger l'Assemblée et les principaux partis politiques à restructurer le pays sur un fédéralisme basé sur l'identité ethnique. Des milliers de personnes issues des hautes castes sont alors descendues dans la rue pour protester et exiger une "nation indivisible". 
Le Népal est composé de plus d'une centaine d'ethnies et de presque autant de dialectes. Les groupes indigènes sont dispersés et peuvent cohabiter dans une même localité, même s'ils sont majoritaires dans certaines régions (Tharu et Madeshi dans le Teraï, populations tibéto-birmanes au nord). La perspective d'un découpage à fondement ethnique fait planer le risque d'une poudrière de type balkanique.
La situation est complexe. Prenons le cas du Teraï, dans le sud du pays. Cette plaine, depuis le XIVe siècle, est une région peuplée par les Tharus, une ethnie pauvre d'agriculteurs et d'éleveurs, et par les Madeshi, population d'origine indienne recrutée en masse, sous les Rana, au XIXe siècle, pour accélérer le processus de défrichage des terres en montagne et développer l'agriculture. La moitié des Indo-Népalais habitent cette bande de terre, à une heure de bicyclette de la frontière. Les Madeshi savent que tout ce qui est nécessaire au moyen et au haut pays transite par une route qui traverse leur région et réclament un "Etat madesh", pour s'affranchir de la tutelle de Katmandou, dominée par les hautes castes newar et indo-népalaises et qui ne se sont jamais souciées de leur sort, en matière d'éducation notamment. Craignant d'être exploités, les Tharus ne veulent pas d'un État madesh et ont demandé, en 2007, l'autodétermination dans le cadre d'une province fédérale nommé Tharuwat, à l'ouest du pays. Autrefois jungle insalubre, le Teraï est aujourd'hui le grenier à blé et à riz du pays.

Le système des castes appliqué légalement par des juges

La Constitution provisoire du Népal de 2007 présente le pays comme une République démocratique fédérale et laïque. Culturellement, dans le domaine religieux et idéologique, le Népal est une société hindoue. Les sanctuaires du pays font partie d'un patrimoine commun avec l'Inde. L'influence chinoise est plus distancée. La hiérarchie des castes, codifiée par le Code civil de 1854 (Muluki Ain) et abrogée en 1963, reste une référence importante dans les comportements sociaux, notamment dans les zones rurales, où vit 80 % de la population. La ferveur religieuse se traduit par un nombre incalculable de rites et fêtes, qui ne font que renforcer l'esprit de caste. La loi sur l'intouchabilité n'a été votée qu'en 2011. Le Népal est aussi le seul pays de culture hindoue, où le système des castes a été appliqué légalement par des juges. "Toutes les institutions gouvernementales et la plupart des ONG sont monopolisées par les hindous de hautes castes (bahuns-Chetris), souligne l'essayiste népalaise Manjushree Thapa, dans un article publié par Courrier international. C'est une constatation flagrante et indéniable qui se vérifie au sein de tous les partis politiques (1), dans tous les organes de presse, dans l'ensemble du secteur privé ainsi que dans le vaste réseau informel des hautes sphères du pouvoir."
En décembre dernier, le Nepali Times rappelait sur son site : "Nous devons élaborer une Constitution qui nous convienne, pas une qui cadre avec les idées nationalistes de notre voisin [L'Inde]. L'identité nationale du Népal doit être définie par notre diversité culturelle, linguistique, religieuse et ethnique, et pas seulement par l'hindouité de nos anciens dirigeants. [...] Nous devons décentraliser et déconcentrer le pouvoir politique, mais la fédération indienne n'est pas forcément exactement le bon modèle pour nous." 
L'orthodoxie hindouiste a horreur des mélanges. La diversité n'est pas la priorité du Premier ministre indien Narendra Modi, qui prône la "reconversion" à l'hindouisme. Depuis le 25 décembre 2014, on ne fête plus Noël en Inde. Ce n'est pas un jour de fête, c'est le jour de la bonne gouvernance. Les enfants ont dû plancher sur ce thème au cours d'une dissertation. En visite au Népal en août 2014, Modi a promis de fournir un milliard de dollars pour développer les infrastructures du pays, et l'assurance d'une "neutralité bienveillante".

VIDE MAISON Le 1er FEVRIER




mercredi 21 janvier 2015

Venir en Aide a KEYLIA




Happy Sonam Lhosar 2851 Lhug-Lho (sheep).

Bonne Année a tous les Tamangs






Aujourd'hui premier jour de l'année pour la Caste des Tamangs, fêtes dans les villes et a la montagne, beaucoup de personnes portent le costume traditionnel.


                                                                Yubraj Bomjan Tamang


               


mercredi 14 janvier 2015

Ouest France 4 janvier 2015

Claude Feuillatre, président de l'association Little-World-Népal-France, présente Tapindra, jeune Népalais, atteint d'une maladie grave, suivi par l'association.

Claude Feuillatre, président de l'association Little-World-Népal-France, présente Tapindra, jeune Népalais, atteint d'une maladie grave, suivi par l'association. | 
Claude Feuillatre-Jaguen a quitté la France à 18 ans, pour les États-Unis.
Puis, il a beaucoup voyagé : Tahiti, l'Asie, l'Inde...
C'est au Népal qu'il a fait la connaissance de deux jeunes étudiants. Il s'est rendu, avec eux, dans leur village, à plusieurs heures de marches de Katmandou. C'est là qu'il a rencontré des enfants Népalais qui rêvaient de faire des études, et d'un avenir meilleur.
De retour en France, Claude décide de créer l'association LWNF (Little-Word-Népal-France), avec un tout petit budget. Elle a 10 ans aujourd'hui.
À l'Abbaye, devant une trentaine de personnes, parrains et marraines, Claude a présenté, les vingt jeunes Népalais que l'association aide et suit pour le bon déroulement de leurs études. En effet, au Népal, les études doivent être payées à l'avance.
Le projet de l'année 2015 est d'aider Yobral, qui souhaite devenir médecin. Il a déjà passé ses concours. L'association souhaite lui venir en aide pour financer ses cinq années d'études (payées à l'avance).
Émotion pour les adhérents, lorsque Claude a évoqué l'histoire de Tapindra, un adolescent très malade. Il lui faut une greffe du coeur et des poumons. L'association aide à financer ses médicaments et son logement.
LWNF, 10, route des Bourgneufs ; site internet : http://littleworldnepalfrance.blogspot.fr

mardi 13 janvier 2015

31 Janvier et 1er Fevrier



Pour le 25 Avril, on se prépare.

Foire aux plantes au profit de l'Association Little World Népal France, Samedi 25 Avril à St Jacut de la Mer




 L'Association Little World Népal France organisera la 4ème édition de sa foire aux plantes à l'abbaye. Devant le succès des trois premières éditions, l'événement a été renouvelé. Ce sera l'occasion pour les amateurs de plantes et de boutures de se faire plaisir tout en agissant pour une bonne cause.


Les personnes désirant offrir des plantes ou des boutures sont invitées à les déposer à l'abbaye ou à prendre contact avec Claude Feillatre au 06 67 30 99 17, ou par mail littleworldnepalfrance@yahoo.fr ( Nous pouvons également venir les chercher chez vous)


Revue de Presse au Nepal










dimanche 11 janvier 2015

Dimanche 11 Janvier Umesh en France

Arrivée d'Umesh à Rennes en provenance du Népal pour ses études à Rennes 2.

Bonne chance à toi!


Little World Nepal France est Charlie

Dinan,  peut-être petite ville de Bretagne,  mais nous étions là dans une grande foule et on se sentait en famille.  Merci CHARLIE




The man who carried a Mercedes up a mountain


No interest in cars    


Before the Himalayan nation built its first highway in 1956 only the capital 
city had paved roads, and porters were the only means of getting cars
 to the wealthy Rana dynasty.

At 92, Dhan Bahadur Gole is the last known survivor of a generation of porters who carried luxury cars on foot across steep mountain passes to Nepal's rulers in Kathmandu.
Gole had never even heard of cars when he started working as a porter at the age of 20, let alone seen one. Although Chitlang village where he was born in 1922 is just 16 kilometres from Kathmandu, it has only been accessible by car for a decade
His father was a farmer and collected taxes on behalf of the Ranas, who ruled Nepal until 1951 as hereditary prime ministers.
“We never had any money — the Ranas took all the taxes, we had to rely on farming to feed ourselves,” Gole told AFP at his home in Chitlang village.
By contrast, the Ranas could afford not only to splash out on Mercedes and Ford cars, but to pay dozens of porters to carry them over the mountains from India.
Their fondness for luxury cars was so well known that in 1939, Adolf Hitler gifted a Mercedes Benz to then ruler Juddha Shumsher Jung Bahadur Rana to persuade him to keep Nepal's feared Gurkha troops out of World War II.
Gole's first day in the job began at five in the morning. After tying logs together to build a bamboo stretcher for the car, he and 63 other porters hoisted their cargo on their shoulders and started to walk.
Dressed in thick cotton clothing and wearing flimsy slippers they chanted “pull it, pull it, take it forward” as they navigated steep passes and crossed fast-flowing rivers, trekking for nearly five weeks.
“After we delivered the car to the driver, he turned it on and it came alive. It was like watching someone perform magic,” said Gole.One of the world's most isolated countries, landlocked Nepal was largely inaccessible by modern transport at the time.
Over the next few years, Gole carried several cars, only resting for a couple of days in between assignments. He earned about Rs 25 for a month's work, which helped him build the house he now shares with one of his grandsons and his family.
“We had to take care and keep the car safe while going uphill, while crossing rivers, while managing sharp turns,” he said.
“But we had fun — we were all young, we were friends, and every day was exciting."
He sports a bushy moustache and says he still wakes up early and goes for a walk through the hills every morning.
He said all his former colleagues had passed away in the six decades since they last worked as car porters. During all that time, he has never once been in a car.
“I guess cars must have been useful to our kings, but they were of no use to me,” he said.
“I have no interest in riding in a car, I am happier at home. Anyway, I am too old for adventures now.
The work came to an end with the construction of the Tribhuvan Highway which connected the Kathmandu valley with the southern town of Birgunj near the India border.
“They built the road and that was it, they didn't need us anymore. By then, the Ranas had lost power. But in Chitlang, little had changed. We had no school, no road, no doctors, no toilets. None of the kings did anything for us,” Gole said.
When Nepal finally abolished the monarchy and became a republic in 2008 after a 10-year Maoist insurgency, Gole was eager to cast his vote in the country's first post-war elections.
Despite widespread frustration over successive governments' failure to agree on a constitution for the new republic, Gole said he remained optimistic about the country's future.
“Everything is better now, we have electricity, water, food,” he said.
“Besides, if you don't like a government, you can kick them out. Earlier you couldn't do anything."
Today Gole, a widower who has been married three times, has more great-grandchildren than he can remember.

vendredi 9 janvier 2015

En Image : Journalistes Népalais en solidarité avec Charlie Hebdo

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Des journalistes népalais ont condamné et rendu hommage aux personnes qui ont été tuées dans l’attaque de la maison Charlie Hebdo . Ils se sont rassemblés devant le Hanuman Dhoka, un ancien palais royal.hebdo-charlie-ktm
Cette photo prise par Mahendra Bista.
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Pour l’occasion, un dessinateur népalais a tracé un dessin animé condamnant l’attaque barbare. Des centaines de journalistes étaient rassemblés à Katmandou au Népal.
Toutes les photos par Mr. Prabesh subedi et Mr. Yagyash yagyash

jeudi 8 janvier 2015

Trafalgar Square Vigil Held For Those Killed In Extremist Attack On Charlie Hebdo Magazine





Hundreds of people flocked to London's Trafalgar Square on Wednesday to attend a silent vigil for those killed in the French massacre. Many held pens, pencils and notebooks in the air to show their solidarity for the journalists and police murdered at the Charlie Hebdo magazine in Paris. Others held aloft makeshift placards reading "Je suis Charlie" - "I am Charlie". Dean Stoker, a 38-year-old architect from London, looked on as he held up the simple printed placard. He said: "I am just here out of solidarity. I was really sickened by what I saw today. It is an incredibly important thing, freedom of the press and tolerance of others."

The London demonstration mirrored a similar outpouring in France in which students and journalists assembled in a show of solidarity with their countrymen in the Place de la Republique in Paris. In London, Alice Blanc, 19, a law and development student originally from Paris, held up a quote often attributed to Voltaire, saying: "I do no agree with what you have to say, but I will defend to death your right to say it." She said: "I don't think a country like France today should have a problem with freedom of speech. No matter what a journalist or magazine has to say, even if it is not what the majority of people think, they still have the right to say it without feeling in danger, which is the case today."
The mood was sombre as a large crowd gathered in front of The National Gallery, not far from Nelson's Column, to express a mute horror at the events in the French capital. Dozens of French people were among them, along with others of diverse nationalities who came to show they would be unbowed by terrorism. Among them was Esther Benjoar, 25, a Parisian who has lived in London for the last two years. She said: "It is people like you and I who went to work today who got killed for their passion, their job. It is the right that the French republic gave them to say what they want to say, and they got killed because of that. They didn't do anything wrong and I think it is time for France to fight against terrorism."




mardi 6 janvier 2015

Malaisie: le calvaire de "travailleurs forcés" dans les usines électroniques


"Manu" un ouvrier népalais d'une usine de la banlieue de Kuala Lumpur pose le 27 novembre 2014
AFP/AFP - "Manu" un ouvrier népalais d'une usine de la banlieue de Kuala Lumpur pose le 27 novembre 2014





Cumulant des journées de 12 heures dans une usine électronique enMalaisie dans des conditions déplorables, Manu rêve de retourner dans son village pauvre au Népal, mais comme bien d'autres étrangers, ce "travailleur forcé" n'a pas d'échappatoire.
Son passeport a été illégalement confisqué par ses employeurs dans une usine japonaise de la banlieue de Kuala Lumpur, et il a du mal à rembourser la somme élevée qu'il a dû leur verser pour être recruté, dans l'espoir d'une vie meilleure.
Des ONG de défense des droits de l'homme affirment que de tels abus sont courants dans l'industrie électronique en Malaisie, un secteur vital dans la chaîne mondiale de fabrication des composants électroniques pour des grandes marques telles Apple, Samsung, Sony et Hewlett-Packard.
Le secteur de l'électronique représente un tiers des exportations de ce pays d'Asie du Sud-Est. Il est d'autant plus vital à un moment où la chute des prix du pétrole risque d'affecter l'économie de la Malaisie, très dépendante des exportations d'or noir.
Près d'un tiers des 350.000 salariés de l'industrie électronique de ce petit pays de 28 millions d'habitants travaillent dans des conditions proches de l'"esclavage moderne", selon une étude publiée en septembre par l'ONG américaine Vérité.
"Quand je parle à mon père au téléphone, je n'en peux plus de cette situation", explique Manu, un pseudonyme pour le protéger d'éventuelles représailles de ses employeurs.
Jusqu'à 60% des salariés de l'électronique en Malaisie seraient des étrangers vulnérables, issus de pays pauvres, 94% des travailleurs sondés par l'ONG Vérité disant s'être vu confisquer leur passeport.
Le calvaire de Manu a commencé en 2009 lorsqu'il a versé à un agent recruteur au Népal un peu plus de 1.000 euros -- une fortune dans ce pays -- pour obtenir le travail avec une promesse de bon salaire, notamment.
- A l'usine avec une forte fièvre -
Mais depuis, il accumule les déceptions. Manu gagne environ 260 euros par mois -- le tiers de ce qui lui avait été promis -- montant duquel sont déduits des frais dont il n'avait jamais été question. Par exemple une pénalité s'il se plaint ou demande à partir.
De plus, il est obligé d'effectuer des heures supplémentaires presque tous les jours, et quand il est malade, des médecins d'une clinique choisie par ses employeurs lui refusent un arrêt de travail.
"Quand j'avais une forte fièvre pendant cinq jours, les médecins disaient que j'étais apte à travailler", raconte Manu.
La promesse d'être nourri et logé n'a pas été respectée, et des ouvriers sont contraints de vivre jusqu'à 15 dans une seule pièce, avec seulement un cabinet de toilette.
Certains ont raconté à l'AFP avoir travaillé plus de six mois sans un jour de repos. Mais se plaindre ou demander à quitter l'usine peut leur coûter des pénalités illégales.
Contactés par l'AFP, les exploitants de l'usine se sont refusés à tout commentaire. Les ouvriers interrogés ont demandé de ne pas citer le nom de l'entreprise, par peur de représailles.
Une des raisons majeures expliquant ces situations désespérées tient au fait que de nombreux travailleurs sont payés et dirigés par des intermédiaires dans des conditions obscures qui les privent de tout contact direct avec les propriétaires des usines, selon des ONG.
En août, des ouvriers népalais d'une usine ont fait grève pour protester contre la mort d'un travailleur qui n'aurait pas été bien soigné, accusant les responsables de l'usine. Quelques jours plus tard, les meneurs du mouvement ont été transférés dans une autre usine où certains se sont plaints d'atteintes physiques.
Par la suite, des centaines d'ouvriers se sont révoltés, un mouvement social sévèrement réprimé: une quinzaine ont été condamnés à plus d'un an de prison et d'autres ont été expulsés du pays.
Manu quant à lui rêve de retourner chez lui au Népal à la fin de son contrat qui expire l'an prochain, mais il ne pourra peut-être pas: "Je crois que je vais devoir rester pour travailler ici. Ma famille n'a pas d'argent. Je n'ai pas le choix".

dimanche 4 janvier 2015

Binod Khakurel Binod Baudelaire posted in France Népal Événements

Binod Khakurel Binod Baudelaire
Binod Khakurel Binod Baudelaire4 January 00:33
Une très bonne et heureuse année 2015 à vous tous chers amis !
France Népal vous donne rendez-vous autour d'une soirée népalaise pour échanger nos vœux.
Le lundi 12 janvier à partir de 19h30 au restaurant Buddha, 13 Rue Saint-Hippolyte, 75013 Paris. (Près de Bd Arago et Bd de Port-Royal)
Contact: Binod, 07 58 66 01 30 - soiree@francenepal.com
La soirée France Népal à Paris - le 2ème lundi de Chaque mois France Nepal - Nepal France info
www.francenepal.info
Discussion sur la préparation d’un guide des associations Soirée à thème, discussion-débat autour d’...

Maison Culturelle du Népal




14 hrs · 
En ce début d'année nous avons le plaisir de vous donner les rendez vous suivants :

- le dimanche 25 janvier 2015 à 14h : Sarashwoti Puja à Maison Alfort.

- le dimanche 8 mars 2015 à 12h30 : Falgu Purnima ( Holly la fête des couleurs) à Maison Alfort.

- le week end du 6et 7 juin 2015 : 12ème festival du Népal à la pagode du bois de Vincennes.

Nous espérons vous voir nombreux lors de ces événements, n'hésitez à inviter vos proches et autres amoureux du Népal.

Merci à tous pour votre soutien si fort chaque année, à bientôt !

vendredi 2 janvier 2015

A vos chaussures de sport

Tous à St Jacut le 4 Janvier

Sortie du Club Jogging de Plumaudan


Dimanche 4 Janvier à 9h15 à St Jacut de la Mer

Départ de l’ABBAYE DE ST JACUT devant la salle de l’Arbre

2 Parcours      A)  10 kilomètres (environ)
                                                                   B)  15 kilomètres (environ)

Et une Marche Nordique de 10 kilomètres

Boissons chaudes (Café, Thé,Thé népalais) et pâtisseries seront proposées après l’entrainement par l’Association Little World Nepal France.

Tous les CLUBS de jogging et tous lesPARTICULIERS sont les bienvenus.