mercredi 22 octobre 2014

Promesse tenue



Cela faisait deux ans que LWNF avait pour projet d'aider une famille dans la montagne,  pour la reconstruction de sa maison.
Hier, Mardi 21 Octobre, cette femme avec ses deux enfants sont descendus à Katmandou pour recevoir de la part de LWNF la somme de 1000 euros. Cet argent pourra financer la nouvelle construction.
Vêtements et chaussures ont été offerts aux garçons, puis, avec le groupe de Français, nous avons passé l'après-midi à "Fun Park". Izé, Ewen et Ynan-Fañch ont pu partager de bons moments avec eux.

Merci à Umesh pour avoir géré les transports et l'hébergement de cette famille









Fete de Tihar

Tihar est la célébration de cinq jours dans Yama Panchak.
Tihar est la plus célèbre fête après Dashain au Népal. Il s'agit d'un festival de cinq jours célébré à la fin de l'automne. Il a ses façons uniques de fête.
Deuxième jour - Kukur Tihar (fêtes des chiens)
Kukur Tihar...
Le deuxième jour de Tihar est dédié à l'ami le plus fidèle de l'humanité. Kukur, le chien, Puja est fait en mettant un tika rouge sur le front, une fleur de guirlande autour du cou du chien en lui offrant des aliments qu'il aime.

dimanche 19 octobre 2014

Nepal Les prix de l'immobilier en hausse mais risque de chuter bientôt

KATHMANDOU CENTRE VILLE

Maison a vendre
tous les appartements sont occupés
Restaurant au premier  (bonne fréquentation)
bon placement
(petit travaux a prévoir)




samedi 18 octobre 2014

Le bonjour de Yubraj

Dashain festival est terminé, dans quelques jours c'est Tihar (festival de la lumière) Yubraj est de retour sur Kathmandou pour réviser ses cours.
il reprend ses leçons de Français a l'Alliance Française, l'université (Biologie) et sa préparation pour son concours de médecine pour 2015.

Un petit mot de Yubraj
Bonjour!
Namaste everyone.
je vais bien à katmandou.I am very happy to post my some words here on the blog.Firstly I want to thanks all the people from france.Now i am on the vacation for the festival.After the festival i will soon return for my study in the university and also to the AFK.I am going to prepare for the medicine also for the next year.So i am very greatfull to all the people in the france who are supporting me.I thank all my sponsor.I allways keep you the trust to do better in my future.
Merci beaucou!!
A bientot


« L'Everest est devenu une boîte à fric »


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Environ 35 expéditions pour gravir le mont Everest sont organisées chaque année, quand il y a en avait qu'une par an il y a trente ans.

Après l’avalanche – ou plutôt la chute de sérac – qui a tué seize d’entre eux sur le flanc népalais de l’Everest, vendredi 18 avril, les porteurs d’altitude ont annoncé qu’ils renonçaient à toute ascension du plus haut sommet du monde cette saison (avril-mai). Sans ceux que l’on appelle les sherpas – la majorité appartient effectivement à l’éthnie népalaise des Sherpa, mais certains porteurs d’altitude peuvent être Tamang, Gurung, ou Chhetri par exemple –, pourpréparer la voie (échelles, cordes, etc.) menant du camp de base au sommet, et pour porter bagages et bouteilles d’oxygène, le toit du monde n’est plus accessible qu’aux alpinistes professionnels.

Le gouvernement népalais, affolé de voir les grandes agences occidentalesannuler leurs expéditions les unes après les autres, a dépêché sur place une délégation chargée de négocier avec les sherpas et de trouver un terrain d’entente afin que la saison puisse malgré tout se dérouler normalement. Deux objectifs motivent l« grève » des sherpas : honorer la mémoire des seize disparus, et profiter de cette occasion tragique pour obtenir de meilleuresconditions de travail, notamment financières.
« ILS SONT TRAITÉS COMME DE LA VIANDE »
Selon l’alpiniste français Marc Batard, auteur de l’ascension la plus rapide sans oxygène du plus haut sommet du monde et qui dénonce le « business de l’Everest », les sherpas ont de quoi être en colère. L'expédition dans l’Himalayarevient, en moyenne, à 50 000 euros par personne« Les agences françaises, européennes, américaines gagnent de l'argent dessus, explique-t-il, les agences intermédiaires népalaises gagnent beaucoup d'argent dessus, et au bout du compte, ce sont les porteurs népalais qui gagnent le moins. Ils sont traités comme de la viande, ce sont les marionnettes de ce système. Ce ne sont pas les patrons des agences qui gagnent de l'argent qui se sont retrouvés sous l'avalanche. »
Une bonne partie du prix de l'expédition sert à obtenir une « autorisation de sommet », sorte de permis d'ascension, obligatoire pour tout étranger sur chaque haut sommet au NépalActuellement, un alpiniste seul doit payer environ 18 000 euros à l'Etat népalais pour escalader l’Everest (il existe un forfait à 50 000 euros pour sept personnes). Et les sherpas n’en voient pas beaucoup la couleur, selon Didier Cour, de l'agence française Terre d'aventures : « Ceux qui s'en mettent plein les poches, c'est l'administration à Katmandou. Ils ne reversent que 5 % à la région sherpa. En gros, 95 % des royalties [des autorisations de sommet] vont vers les fonctionnaires de l'Etat. »
Pour autant, assure-t-il, les sherpas de l'Everest ne sont pas les moins bien lotis : « Celui qui accompagne une expédition jusqu'au sommet de l'Everest gagne environ 6 000 dollars [4 300 euros], c'est-à-dire, en deux mois, l'équivalent de deux ans de salaire d'un professeur à Katmandou. J'entends bien qu'ils ne sont pas assez payés et qu'il y a des risques, mais je pense qu'il y a des gens bien plus à plaindre qu'eux au Népal. » Par exemple : « Les porteurs qui ne font pas de trekking, ceux qui ravitaillent les villages et portent des charges de 120 kilos pour gagner quasiment rien. »
Tout le monde s’accorde, en revanche, pour dire que la question des assurances pose problème. « En cas de décès d'un sherpa, explique Didier Cour, sa famille touchera une somme qui lui permettra, au mieux, de tenir deux ans. Donc, quand c'est des gars de 30 ans qui meurent, ce sera très compliqué de payer la scolarité des enfants. C'est surtout pour ça qu'ils protestent. »
"En cas de décès d'un sherpa, explique Didier Cour, sa famille touchera une somme qui lui permettra, au mieux, de tenir deux ans."
Pendant longtemps, les sherpas se contentaient de porter les bagages des alpinistes. La préparation des voies était assurée par des alpinistes occidentaux. Mais les sherpas népalais se sont spécialisés, et équipentdésormais les itinéraires. Une aubaine pour les agences occidentales, à qui cela revient moins cher. Marc Batard s’en agace : « L'Everest est devenu une telle boîte à fric que les sherpas prennent un maximum de risques sans avoir de réelle formation, sans toujours être au point dans la gestion des risques, pouréquiper la voie avant que les expéditions n'arrivent et que les touristes qui paient un max puissent faire l'ascension. »
Didier Cour constate également une dérive. Lui a fait l'ascension en 1986.« Cette année-là, il n'y avait qu'une expédition, se rappelle-t-il. Aujourd'hui, au printemps, en moyenne, il y a 35 expéditions en même temps à l'Everest. On voit des lignes ininterrompues de gens à la queue-leu-leu. » Pour la saison avril-mai – l'autre saison aura lieu se déroule en septembre-octobre –, le gouvernement a accordé un permis d'ascension à 734 personnes, dont 400 guides, pour 32 expéditions prévues.
DOUBLEMENT DES CORDES ET DIMINUTION DES TARIFS
L'arrivée des systèmes de routage météo, qui permettent d'anticiper les créneaux de beau temps plusieurs jours à l'avance, a encore compliqué les choses. « Tout le monde calcule son trajet pour être au sommet les jours où on sait qu'il va faire beau, raconte Dider Cour. Résultat, certains jours, il y a plus de soixante-dix personnes au sommet, et vous êtes obligé d'attendre que certains descendent pour pouvoir y monter. »
La « surpopulation saisonnière » de l'Everest entraîne notamment la pollution du plus haut sommet du monde, et peut pourrir l'atmosphère. L'an dernier, une violente altercation avait opposé trois alpinistes occidentaux – parmi les meilleurs au monde – à des sherpas qui préparaient la voie pour les touristes.
Le gouvernement népalais a annoncé récemment son intention de doubler le nombre de cordes sur les murs de glace pour améliorer les conditions de sécurité. « C'est complètement faux, s'offusque Marc Batard. C'est uniquement une question de business, si on double le nombre de cordes, c'est pour fairepasser le maximum de touristes, et donc le maximum de fric. La volonté de l'Etat népalais d'abaisser le tarif des autorisations d'ascension de 18 000 à 8 000 euros à partir de l’an prochain peut aussi être perçu comme une incitation à faire accéder encore plus d’aspirants au toit du monde.

Le bilan humain de la tempête dans l'Himalaya s'alourdit


Le bilan humain de la tempête de neige qui s'est abattue en début de semaine sur le circuit de trek de l'Annapurna s'élève désormais à quarante-trois morts, soit la pire catastrophe pour le trekking au Népal, ont annoncé samedi les autorités.
D'autres corps pourraient encore être ensevelis sous la couche épaisse de neige ou sous la glace après cette tempête inhabituelle, survenue en pleine saison de trek, qui a déclenché de graves avalanches.
> Lire aussi : Tempête dans l'Himalaya : au moins 25 morts, plus de 150 rescapés
Parmi les quarante-trois morts figurent au moins dix-neuf touristes étrangers, venant notamment du Canada, d'Israël, de Pologne, de Slovaquie, d'Inde et du Vietnam.
D'après la police, trois cent quatre-vingt-cinq personnes au total, dont cent quatre-vingts étrangers, ont été ramenées saines et sauves depuis mercredi des zones touchées.
Des milliers de personnes entreprennent le parcours de trek du tour de l'Annapurna chaque année au mois d'octobre, époque à laquelle les conditions météorologiques sont normalement les plus favorables.

vendredi 10 octobre 2014

Video de la course des 3 Clochets

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=evSB7bCHnxE


si vous voulez voir l epreuve de Vetathlon des Trois Clochets  allez sur ce site

lundi 6 octobre 2014

Réunion du 16 Septembre à Quevert

INFORMATIONS
Suite à la réunion du mardi 16 septembre 2014
Les membres du bureau de LWNF ont proposé, à ceux qui le souhaitaient, une
réunion d’information. Celle-ci s’est déroulée le mardi 16 septembre à Quévert.
Une dizaine de personnes étaient présentes.
Nous avons commencé par exposer rapidement les modifications apportées aux
statuts, dans le but de les clarifier et de les simplifier.
Suite à ces modifications, nous avons écrit et lu un courrier, adressé aux donateurs
pour les informer que:
Après renseignements pris au centre des impôts et en raison du choix que nous
avons fait de financer les études de jeunes étudiants de plus de 16 ans , nous ne
pouvons plus fournir de reçus fiscaux, mais seulement une attestation de don.
Ce courrier est disponible sur le blog de l’association.
Puis Claude nous a donné des nouvelles des jeunes Népalais:
SARWAN:
Il est en 2ème année d’études pour devenir assistant social. ( Durée des études: 3
ans) Nous remercions Jacqueline qui l’a parrainé pendant un an.
LWNF a décidé de l’aider à finir son projet en finançant ses études et en versant une
pension alimentaire.
YUBRAJ:
A 19 ans, il a déjà un diplôme équivalent au baccalauréat et a réussi son concours
pour suivre des études de médecine ( son rêve).
Malheureusement, les aides financières que nous pouvons lui apporter à ce jour sont
beaucoup trop insuffisantes pour qu'il puisse intégrer une école de médecine.
En attendant que son projet puisse se réaliser, Yubraj va faire une année d’université
en biologie, améliorer son français en prenant des cours à l'Alliance Française et préparer
de nouveau son concours de médecine pour le repasser en 2015.
Nous en profitons pour faire un nouvel appel à toutes les personnes qui souhaiteraient
aider Yubraj dans son projet (études de médecine) . Il le mérite! Contactez-nous vite!
TAPINDRA:
Il vient de fêter ses 25 ans.
Il a passé et réussi le niveau 9 en français. Il est maintenant au niveau 10.
Il a subi de nouveaux examens de santé, suite à un traitement suivi pendant 6 mois.
Nous attendons les avis des médecins.
Nous allons refaire une demande pour un visa « étudiant », afin que Tapindra puisse
venir faire des études en France. Si c’est refusé, nous demanderons un visa « touriste »
pour qu’il vienne visiter la Bretagne l’été prochain.
Nos projets et actions envisagés pour la fin d’année 2014 et l’année 2015:
1) L’alliance Française de Katmandou organise, le 29 et 30 octobre, un festival de
musique. L'association Little World Nepal France qui souhaitait participer à cette action
a trouvé un musicien Tangi Pénard qui se rendra à Katmandou pour l’occasion.
Accompagné de sa femme qui chante, il fera deux concerts de musique bretonne, lors de
ce festival.
2) Nous prévoyons de nous retrouver de temps en temps pour créer et réaliser de
nouvelles cartes postales et autres objets qui pourront être vendus à diverses occasions:
conférences, marchés de Noël, vide-grenier,…
3) L’annuelle vente de plantes qui se tient à l’Abbaye de Saint-Jacut aura lieu le
SAMEDI 25 AVRIL 2014.
Nous ferons un petit retour dans le temps ce jour-là, car la fête aura pour thème les
métiers anciens (réservés aux femmes).
Alors préparez vos boutures et fouillez vos greniers dès maintenant pour nous aider à
organiser cette journée festive et printanière en faveur de nos jeunes népalais!
4) A la fin du mois d’août, nous envisageons d’organiser une sortie sportive (rencontre
inter-clubs amicale) avec une marche nordique et un parcours de course à pied de 10
Kms (sans classement)...

dimanche 5 octobre 2014

Dinesh vous souhaite de bonnes fetes de Dashain

En chanson Dinesh membre de Little World Nepal vous souhaite de bonnes fetes de Dashain



https://www.facebook.com/video.php?v=10203756899016828

mercredi 1 octobre 2014

Les ouvriers népalais, esclaves des temps modernes


Chaque année, 400 000 Népalais partent travailler dans les pays du Golfe et en Malaisie.

Arrivés la veille de leur village, ces ouvriers reçoivent une rapide formation dans une agence de...

Arrivés la veille de leur village, ces ouvriers reçoivent une rapide formation dans une agence de recrutement à Katmandou. (VANESSA DOUGNAC).

Un véritable trafic humain, orchestré par les agences de recrutement de Katmandou.
Dans le hall des départs de l’aéroport de Katmandou, une trentaine de Népalais tiennent d’une main crispée leur carte d’embarquement, promesse d’une vie meilleure. N’ayant jamais pris l’avion, ces jeunes montagnards sont intimidés. Plus de 400 000 ouvriers s’envolent ainsi chaque année vers la Malaisie et les pays du Golfe, rejoignant 2,5 millions de Népalais sous contrat temporaire à l’étranger. Le bon côté de cette immigration est que l’argent rapatrié correspond à 25 % du PIB du Népal : une manne pour ce pays pauvre. Le mauvais côté est que l’expérience peut tourner à l’enfer. Main-d’œuvre bradée sur un marché globalisé, ces Népalais sont comparés aux esclaves des temps modernes.
Au même instant, devant la porte « arrivées » de l’aéroport, Bahadur Bista patiente, entouré de proches. Le vieux paysan doit réceptionner un colis particulier : le cercueil de son fils, Tej Bista, 23 ans. Décédé deux semaines plus tôt, il travaillait dans une briqueterie en Malaisie. « On voit arriver au moins deux cercueils par jour », commente un employé de l’aéroport. Quant apparaît celui de Tej Bista, au milieu des touristes occidentaux, le père titube. Le cercueil est transporté immédiatement au temple de Pashupati, à proximité. La crémation aura lieu sur-le-champ, car le père est trop pauvre pour rapatrier le corps dans son village. Il vient de Razapani, dans le district de Khotang, où près de 200 hommes travaillent à l’étranger et une dizaine, déjà, a fait le voyage retour en soute.

UN RENDEZ-VOUS AVEC LA MORT

Pour des centaines de Népalais, l’emploi tant espéré à l’étranger est un rendez-vous avec la mort. Ils succombent à un accident du travail ou à des problèmes de santé. Dans un ministère délabré, un fonctionnaire compile ses données : « Depuis un an, j’ai enregistré 779 corps rapatriés des pays du Golfe et de Malaisie. Et le pire n’est pas le Qatar… » Le quotidien britannique The Guardian et l’ONG Amnesty International ont alerté sur les Népalais morts l’été dernier au Qatar, « traités comme du bétail » par certaines compagnies. Ils travaillent sur les sites de construction du Mondial de football qui aura lieu en 2022. Le constat a choqué le monde occidental. Depuis, la pression monte sur le petit émirat mais fait l’impasse sur les autres pays. « J’ai comptabilisé 54 cercueils rapatriés du Qatar, mais 212 de Malaisie et 300 d’Arabie saoudite », détaille le préposé. Le triste record du royaume wahhabite s’explique par le passage d’habitacles climatisés à la violente chaleur extérieure, fatale pour des ouvriers éreintés et venus d’un pays aux neiges éternelles.
« Ces Népalais sont soumis à une exploitation sauvage », dénonce Mahendra Pandey, directeur du comité Pravasi Nepali Coordination. Son organisation traite une quarantaine de rapatriements d’urgence par jour et dispose, à Katmandou, d’un foyer pour les victimes. Dans une chambre, Salit Mandal, 26 ans, reprend des forces. « Avec 14 Népalais, j’étais employé dans une imprimerie en Malaisie, dit-il. Mais peu à peu, le côté droit de mon corps s’est paralysé. » Mahendra Pandey attend de recevoir son dossier médical pour tenter un procès. Sans trop d’espoir.

UN GOUVERNEMENT DÉPASSÉ

Au premier rang de la filière responsable des tragédies : 700 agences de recrutement de Katmandou aux noms qui font rêver : Blue Sky, SOS, River, Lucky, Florid, Paradise… Dans les villages, leurs intermédiaires abusent de la confiance des habitants. S’endettant, le candidat verse jusqu’à 1 000 dollars (720 €) pour service d’embauche, examen médical, billet d’avion, etc. Avec un futur salaire de 200 dollars (144 €), il mettra des mois à rembourser sa dette. « Les frais exorbitants sont perçus en toute illégalité par les agences, qui falsifient les contrats et enjolivent le montant de la paie », affirme Mahendra Pandey. Les agences ne sont soumises à aucune inspection sérieuse, et le gouvernement, fragilisé et corrompu après une décennie de guerre civile, est dépassé. « Ces agences sont des chiens ! », s’emporte Ganesh Bahadur Karko, qui a travaillé six ans en Arabie saoudite. « Elles promettent une chose et, à l’arrivée, on en découvre une autre. » Lui a vu six camarades mourir sur son chantier.
Au temple de Pashupati, des hommes ouvrent le cercueil du jeune Tej Bista. Le cadavre est déposé sur le bûcher. « C’était un bon garçon, souffle un oncle. Il voulait juste aider sa famille. » Le vieux paysan fixe du regard le corps de son fils qui disparaît en cendres.
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Les travailleurs immigrés dans le Golfe
Proportion des travailleurs immigrés dans la population des pays du golfe Persique :
– Arabie saoudite : 25 %
– Koweït : 66 %
– Qatar : près de 1,35 million de travailleurs étrangers, soit 94 % de sa main-d’œuvre totale.
Les Philippines sont l’un des plus grands exportateurs de main-d’œuvre au monde : environ 10 % de sa population totale, 22 % de sa population en âge de travailler, sont aujourd’hui des travailleurs émigrés.
Les Philippines sont au quatrième rang des pays bénéficiaires d’envois de fonds par les émigrés, après la Chine, l’Inde, et le Mexique.

Lettre aux donateurs
pour l’association Little World Népal France

Après avoir rencontré, au Népal, de jeunes népalais en mesure de poursuivre leurs études, sans pouvoir les financer, les membres de l’association ont décidé de soutenir des études supérieures pour des étudiants méritants.
Nous sommes convaincus qu’ainsi, titulaires de diplômes utiles et nécessaires, ils seront plus efficaces  à la vie de leurs concitoyens.
Depuis l’année 2013, LWNF a donc fait  ce choix prioritaire, qui se situe au-delà des premières nécessités à un peuple en développement.
En conséquence, et après consultation du centre des impôts, nous voulions vous informer que les dons que vous faîtes à l’association LWNF ne sont pas déductibles des impôts.
D’autre part, les membres de l’association recherchent des gens qui peuvent et veulent donner, avec leur cœur, dans l’unique optique de venir en aide à des jeunes qui le méritent et à un peuple qui  touche par sa gentillesse et son accueil généreux, malgré la misère dans laquelle il vit.
Notre objectif premier est de nous consacrer à ces projets qui nous tiennent à cœur et qui demandent beaucoup de temps,  d’argent et d’énergie!
C’est pour toutes ces raisons que nous ne fournissons plus de reçu fiscal, mais seulement une attestation de don.
Nous comptons sur votre compréhension.  Nous nous tenons à votre disposition pour toutes explications supplémentaires et espérons continuer à avoir votre soutien, financier ou autre, pour  mener à bien notre action humanitaire en faveur du Népal.
N’hésitez pas à nous contacter sur littleworldnepalfrance@yahoo.fr
                 
   Les membres du bureau de LWNF